Nous quittons sans regret le seul gite de l'Isle-Arné pour une étape qui va nous mener à  Auch...

L'église de Lussan se découvre après 1 h 20 de pérégrination (5,6 km)... Elle possède un baptistère roman. .

Ce sera au tour de l'église de Roquetaillade de recevoir notre visite...Elle abrite un saint jacques en terre cuite.

La chapelle de Roquetaillade

Peu avant Auch, se présente Montégut dominant l'Arçon : sur sa colline escarpée, le château garde quelques vestiges du XIIIe siècle, mais fut remanié au XVIIIe siècle et enrichi à l'époque romantique de terrasses et de tout un arsenal de mâchicoulis.

Le château de Montégut est bien visible avant que ne reverdissent les arbres...

Nous arrivons à Auch...

La cathédrale Sainte-Marie ne peut échapper à notre attention...

Auch : la ville haute

La cathédrale et la Tour d'Armagnac.

Vue de l'accueil diocésain...

Vue sur la ville d'Auch à partir de l'accueil pèlerins, tenu par le diocèse.

L'entrée de la cathédrale Sainte-Marie d'Auch. Bâtie lentement à partir de 1489 sur une crypte, ce vaste édifice, à trois nefs, mesure 103 m de long et 35 de large. Elle est de style gothique flamboyant, fortement influencé par la Renaissance. Elle fut complétée à la fin du XVIIe siècle, par une façade et un porche d'ordre corinthien. Les deux tours ont une hauteur de 44 mètres.

La cathédrale comporte 23 chapelles latérales ou rayonnantes qui s'alignent le long des bas-côtés et du déambulatoire.

Le chœur d'Auch constitue presque une église dans une église avec ses vastes dimensions, 33,80 m sur 11,80 m. Il est entièrement clôturé par le retable monumental de Pierre II Souffron à l'Est, et par les stalles sur les trois autres côtés. Le chœur a reçu, sous Mgr de Salinis, un pavement de mosaïque et, dans son pourtour extérieur, un riche revêtement en chêne clair.

Les stalles sculptées du choeur totalisent 1500 personnages bibliques, historiques ou légendaires...

Quelle harmonie !

Le grand orgue de la cathédrale datant du XVIIe siècle, oeuvre de Jean de Joyeuse.

Les vitraux Renaissance au nombre de 18 sont dus au maître-verrier gascon Arnaud de Moles (1460-1520). Ils furent réalisés entre 1507 et 1513 (le dernier vitrail, celui de la Résurrection, indique dans son cartel la date de pose du 25 juin 1513 avec la signature du maître verrier). Bien qu'encore imprégnés de l'art du Moyen Âge, ils participent de la Renaissance et sont considérés comme les plus beaux de cette période. Émile Mâle écrivait « pour l'ampleur de la pensée aucun travail de cette époque n'égale les vitraux d'Auch ».  Les verrières sont présentes dans toutes les chapelles du déambulatoire (à l'exception de la chapelle du Saint-Sépulcre, alors adossée à l'archevêché). Après trois vitraux historiés, placés au commencement, au centre et à la fin du parcours, représentant respectivement la Création et le Péché, la Croix du Christ, et la Résurrection, les autres présentent des personnages bibliques : patriarches, prophètes, apôtres, auxquels viennent s'ajouter des personnages issus de la mythologie gréco-romaine, les Sibylles. La série commence du côté de l'Évangile, c'est-à-dire du côté droit de l'église en regardant l'ouest, avec la chute originelle, et se termine du côté de l'Épître avec la Résurrection, en passant par le vitrail situé dans l'axe, la Crucifixion du Christ.

Saint Jacques est représenté au sein d'un très beau vitrail...

Chapelle du Saint Cœur de Marie : Noé, Ézéchiel, saint Pierre et la Sibylle Érythrée.

Tentation d'Adam et Ève dans la chapelle du Purgatoire.

Chapelle du Saint-Sacrement : Crucifixion.

Chapelle de Notre-Dame d'Auch : Jésus-Christ ressuscité prend la main de saint Thomas pour lui faire constater ses plaies et touche de sa main gauche le front de sainte Marie Madeleine.

La série de verrières d'Arnaud de Moles s'interrompt à la chapelle du Saint-Sépulcre où se trouve la Mise au tombeau. C'est une œuvre qui a été attribuée à Arnaud de Moles à cause de la parenté de certains détails du profil des visages.

Cette descente au tombeau date de 1500. Les deux vieillards, Nicomède et Joseph d'Arimathie tiennent le linceul du Christ. Joseph d'Arimathie tient la tête de Jésus, Nicomède tient les pieds. Cette disposition est due à la différence de statut social des deux personnages : Joseph d'Arimathie est un membre du Conseil du Sanhédrin qui a offert le tombeau, Nicomède est un scribe. Derrière, saint Jean à gauche soutient Marie, mère de Jésus, qui est placée près de la tête. L'Évangile de Matthieu cite trois autres femmes : Marie, mère de Jacques le Mineur et de Joseph, Salomé, la mère des fils de Zébédée Jacques le Majeur et Jean, et Marie de Magdala. À côté de la Vierge, on voit une femme qui porte la couronne d'épines, puis deux saintes femmes dont Marie-Madeleine à l'extrémité droite. Au-dessus, le Trône de Gloire : Dieu le Père tient entre ses mains le Christ en croix, une colombe symbolisant le Saint-Esprit se trouve entre le Père et le Fils. Deux gardes surveillent le tombeau.

La cathédrale Sainte-Marie illuminée.

La vieille ville d'Auch nous livre quelques anciennes et superbes maisons...On y accède en gravissant 230 marches (mais elles sont 370 avec les volées doubles; à mi-parcours, une statue de d'Artagnan) de l'escalier monumental qui ne date que de 1863.

Dans une rue d'Auch, on découvre une représentation de Napoléon.... Il y a certainement une histoire qui justifie cette présence....mais on ne la connait pas !

La tour d'Armagnac du XIVe siècle haute de 40 mètres était une prison contigue à l'officialité, ancien tribunal de l'Eglise.

L'escalier monumental d'Auch92 (Logo monument historique Inscrit MH (1994)) est un ouvrage d'art néoclassique reliant la ville haute à la ville basse, sur 35 mètres de dénivelé au moyen de 374 marches. Il comporte six volées dont quatre doubles. Il est scandé de repos et de trois paliers successifs en terrasse servant de cadre à des jardinets et à des fontaines murales93. Il constitue un ensemble magnifique avec la tour d'Armagnac, la cathédrale, le palais archiépiscopal et les rives du Gers. Il abrite la statue en bronze de Charles de Batz, alias d'Artagnan mousquetaire, œuvre de Firmin Michelet (1931). En 1992,

Fontaine à mi-parcours de l'escalier qui mène de la ville basse à la ville haute...

D'Artagnan, de son vrai nom Charles de Batz-Castelmore, comte d'Artagnan, est un homme de guerre français né entre 1611 et 1615 au château de Castelmore, près de Lupiac, en Gascogne (dans le département actuel du Gers) et mort au siège de Maastricht le 25 juin 1673. Lorsque le jeune Charles de Batz quitte Castelmore pour Paris vers 1630, il décide d'emprunter le nom de sa mère, Françoise de Montesquiou d'Artagnan. En effet, la famille de Montesquiou est mieux introduite à la Cour que la famille de son père, à laquelle Artagnan, une seigneurerie de Bigorre, appartient. Il s'engage chez les Cadets des Gardes-Françaises, l'École Militaire d'alors. M. de Tréville, capitaine de la Compagnie des Mousquetaires du Roi, l'affecte à la Compagnie des Essarts des Gardes Françaises à Fontainebleau. Son entrée chez les mousquetaires, avec la protection de Mazarin, daterait de 1644, en même temps que celle de son ami François de Montlezun, seigneur de Besmaux près d'Auch et futur gouverneur de la Bastille. La compagnie des Mousquetaires est dissoute par Mazarin en 1646. Le cardinal charge d'Artagnan, pendant la Fronde, d'un certain nombre de missions auprès des chefs militaires. Louis XIV, qui l'a connu dans ces années là alors qu'il n'était qu'un enfant, lui accorde par la suite toute sa confiance, le chargeant de nombreuses missions réclamant diligence et discrétion. Lors de l'exil de Mazarin à Brühl en 1651, d'Artagnan accompagne le ministre. Cette fidélité est payée de retour : en 1652, d'Artagnan est lieutenant aux Gardes-Françaises ; en 1655, il achète 80 000 livres une charge de capitaine, grâce à l'argent prêté par des fidèles de Mazarin, notamment Colbert, alors au début de sa carrière.

D'Artagnan et la Tour d'Armagnac

Détail sur l'entrée de l'ancien hôpital Saint Jacques...

L'entrée de l'ancien hôpital Saint-Jacques.

Un rappel qu'il s'agit bien de l'ancien hôpital Saint-Jacques...No visite !

 


Ste Alida

Vendredi 26 Avril 2024