Jeanne d'Arc - Orléans; Orléans - Jeanne d'Arc, un étrenel cliché et pourtant les liens unissant la ville à l'héroine nationale sont bien réels. Pendant la guerre de Cent Ans, cette jeune femme a joué un rôle très important à Orléans. En 1428, les Anglais assiègent la ville. Sur la rive sud, un châtelet dit « des Tourelles » protégeait l'accès au pont. La levée du siège de la ville, en 1429 par Jeanne d'Arc marque le début de la reconquête des territoires occupés par les Anglais. C'est là qu'eut lieu la bataille qui permit à Jeanne d'Arc d'entrer dans la ville occupée. La ville fut libérée le 8 mai 1429, avec l'aide des grands généraux du royaume, Dunois et Florent d'Illiers. Les habitants lui vouèrent dès lors une admiration et une fidélité qui durent encore aujourd'hui. Ils la nommèrent « la pucelle d'Orléans » et lui offrirent une maison bourgeoise dans la ville. Ils contribuèrent également à la rançon pour la délivrer lorsque celle-ci fut faite prisonnière, en vain, car Charles VII, le dauphin devenu roi grâce à elle, garda l'argent pour lui.

Nous arrivons sur le parvis de la cathédrale Sainte-Croix, choc à priori étonnant entre tradition et modernité.

La première église fut édifiée vers 330 dans l’angle nord-est de la ville fortifiée alors appelée Aurelianum. Elle doit son vocable à saint Euverte, son fondateur. En effet, c’est à cette époque que la Croix du Christ fut découverte à Jérusalem par sainte Hélène, mère de l’empereur romain Constantin Ier. Un morceau de cette « Vraie Croix » fut conservé comme relique dans la cathédrale. Saint Aignan, évêque successeur de saint Euverte, termine l’édifice et c’est l'architecte Mélius qui en surélève l’abside et le chœur vers 450. Au XIe siècle, l'église cathédrale Saint-Étienne devient trop exiguë pour rester la principale église du diocèse d'Orléans. L'église Sainte-Croix est alors élevée au rang de cathédrale. Les bâtiments du chapitre sont regroupés au sud et à l'est de la cathédrale actuelle.

La nef et le choeur.

Le déambulatoire.

Vitrail des apparitions de Jeanne d'Arc à Domrémy.

Vitrail de l'entrée de Jeanne d'Arc dans Orléans.

Vitrail du couronnement de Charles VII à la cathédrale de Reims.

Statue équestre de Jeanne d'Arc.

Eglise Saint-Aignan : Il ne reste, des différentes constructions qui ont précédé l'église actuelle, que la crypte (photo suivante). Saint-Aignan a déjà remplacé un ancien sanctuaire lors de la translation des reliques du saint et accède au rang de collégiale en 1029.

Actuellement, la crypte s'organise comme un chœur d'église, avec abside semi-circulaire. À l'arrière, un déambulatoire desservait cinq chapelles absidiales dont une seule subsiste. À l'Ouest, le martyrium était l’endroit où l'on conservait les reliques de saint Aignan. La crypte a été ornée de sculptures et peintures mais aussi de nombreuses colonnes, afin de la rendre plus majestueuse, et de la consolider en reprenant le poids de l’église située au-dessus.

Le tramway, rue royale : Orléans est équipée depuis le 20 novembre 2000 d'une première ligne de tramway qui relie le nord et le sud de l'agglomération sur 18 km et, depuis juin 2012, d'une seconde ligne de tramway est-ouest de 11 km de long entre Saint-Jean-de-Braye et La Chapelle Saint Mesmin.

Eglise Saint-Euverte : L’église qui était à l’origine un oratoire, a vraisemblablement été construite vers le IXe siècle à l’emplacement du tombeau de Saint-Euverte.

Hôtel Cabu, appelé aussi maison de Diane de Poitiers : il fut construit par Philippe Cabu, avocat, en 1547, sur des plans de l'architecte Androuet du Cerceau.

L’hôtel Groslot, construit entre 1550 et 1555 pour Jacques Groslot, bailli d'Orléans par Jacques Androuet du Cerceau. François II y mourut en 1560. Charles IX, Henri III et Henri IV y séjournèrent. L'hôtel fut restauré en 1850. Le bâtiment, avec une façade décorée d'un appareil de briques, abrite la mairie d'Orléans depuis 1790. Il accueille aujourd’hui la célébration des mariages.

Jardin de l'hôtel Groslot.

Promenade en bord de Loire, on ne s'en lasse pas.

La tour-clocher (construite entre 1620 et 1627) de l'église Saint-Paul-Notre-Dame-des-Miracles.

Le jardin Jacques Boucher.

 

 


St Marc

Jeudi 25 Avril 2024