Lieu-dit

Retjons : l'unique référence à Saint Jacques de Compostelle est une borne de pierre frappée d'une coquille et de l'inscription 1000 km....

Cette borne rappelle aux pèlerins qu'il reste 1000 km à accomplir avant d'atteindre la place de l'Obradoiro !

Léglise de Retjons

L'église de Retjons (2)

Chemin à proximité de Retjons, typiquement landais...

La chapelle Sainte-Marie de Lugaut est en vue.

La chapelle Sainte-Marie de Lugaut est édifiée entre le XIe et le XIIe siècle, sur la rive droite du ruisseau Bourriot, au cœur d'un ancien bois (Lugaut provient du gascon luc, issu du latin lucus : bois sacré). Elle est une étape sur la voie limousine du chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle. Aucun document ne permet de déterminer si elle dépendait de la commanderie de Bessaut voisine ou si elle appartenait à celle de Lugaut. La présence d'un hôpital des pèlerins de Saint-Jacques-de-Compostelle est évoquée.

La chapelle de Lugaut, avec son clocher-mur, présente un aspect extérieur semblable à beaucoup d'autres dans la région. Sa particularité tient dans des fresques intérieures datant de la fin duXIIie et du début duXIIIie siècle, trésor de l'art médiéval. Elles se déclinent en registres décoratifs et didactiques, la facture de l'œuvre relevant de l'école romane de Cluny, avec cependant des influences italo-byzantines. Elles représentent des scènes évangéliques (Annonciation, Visitation, Nativité, descente aux enfers, Résurrection), des scènes de la vie courante (le vice : danse et guerre; la vertu; paix et travail; scènes de chasse), des scènes symboliques (colombe de la paix, chimère, chevalier armé, agneau de Dieu, monstres, décors géométriques) et enfin une scène historique (Amanieu V d'Albret (mort en 1240), donnant l'église et ses dîmes à l'Ordre de Saint-Jean de Jérusalem). Cette dernière scène est commentée par une inscription latine indiquant qu'« Amanieu d'Albret donne cette église avec les dîmes à Dieu et aux hospitaliers de Jérusalem, à perpétuité. Les hospitaliers l'acceptent volontiers ».

Roquefort : L'église Notre-Dame-de-l'Assomption conserve peu d'éléments de sa construction d'origine au XIIe siècle.

Roquefort : L'église Sainte-Marie avant restauration. A l'origine prieuré bénédictin au XIIe siècle, elle porte les marques des transformations successives jusqu'au XVIIe siècle. Son abside curieuse est dépourvue d'ouvertures (il y en eu sept qui éclairaient abondamment le chœur). Mais au XVIe siècle, elle fut transformée en forteresse à cause des guerres de religions. Pourvue d'un clocher tour et rehausée d'un grenier où le cas échéant, pouvait tenir une garnison. La nef gothique a été agrandie aux dépens du cloître. Le clocher, un donjon carré trahit sa destination antérieure. Le portail est marqué aux armes de Roquefort (3 étoiles et 3 rocs). L'église conserve la porte basse uniquement réservée à l'accès des cagots. À l'intérieur, on peut admirer deux tableaux de l'Assomption. Le plus ancien, du XVIe siècle, fut découvert en 1951. Du monastère des Clarisses et du couvent des Cordeliers, il ne reste que quelques vestiges. Récemment restaurée, l'église est classée monument historique depuis 1996

Roquefort : L'église Sainte-Marie conserve peu d'éléments de sa construction d'origine du XIIe siècle. Elle a subi un remaniement important dès le XIIIe siècle, puis elle fut fortifiée au XIVe siècle.

Roquefort: La nef de l'église sainte Marie

Roquefort : Le coeur de l'église Sainte-Marie.

Roquefort : L'Estampon

Roquefort

Roquefort : L'hôtel de ville

Roquefort : Les arènes des pins sont inscrites aux au titre des monuments historiques depuis 2007. On y pratique la course landaise, mais aussi la course espagnole (corrida), sous forme de novilladas non piquées. La principale feria se déroule au moment des fêtes patronales du 14 au 19 août.

 

 

 

 


Ste Alida

Vendredi 26 Avril 2024