Amboise : Le Château devint résidence royale en 1431 et la présence de la cour sera pour la ville un facteur de prospérité.

Charles VIII y fit les premières constructions marquantes dès le début de son règne, et entreprend de profondes modifications de 1492 à sa mort en 1498 : La chapelle Saint-Hubert; L'aile, dite « Charles VIII », également de style gothique flamboyant, comprenant les logis du Roi et de la Reine; Les deux tours cavalières (Tour des Minimes et Tour Heurtault); Un parc est aménagé sur la terrasse. On comptera plus tard un buste de Léonard de Vinci et un mémorial musulman pour les accompagnants d'Abd El Kader décédés à Amboise durant sa captivité. Charles VIII mourut à Amboise d'une hémorragie cérébrale en 1498 à l'âge de 27 ans, après avoir violemment heurté de la tête un linteau de pierre de la galerie Hacquelebac, alors qu'il se rendait au jeu de paume. Louis XII, son successeur, y fait construire une seconde aile, perpendiculaire à l'aile Charles VIII, dans le style renaissance. Il cède le domaine à Louise de Savoie, qui y élève ses deux enfants, Marguerite d'Angoulême et François, lequel était pressenti pour succéder à Louis XII. Lorsque Louis XII décède en 1515 et que François Ier monte sur le trône, la cour va peu à peu se désintéresser du château d'Amboise. Bien que la construction continue, avec l'achèvement de la tour Heurtault et le réaménagement de l'aile Louis XII, François Ier va préférer d'autres demeures comme les châteaux de Chambord, de Blois ou de Fontainebleau.

Amboise : le Clos Lucé. C'est françois Ier qui offrit à Léonard de Vinci sa véritable première demeure : le manoir de Cloux (aujourd'hui le Clos Lucé) situé à quelques centaines de mètres du château royal. Léonard de Vinci, grâce à la pension accordée par le roi, pouvait efin être

Mort de Léonard de Vinci par Ingres. De 1516 à 1519, date de sa mort, Léonard de Vinci travaille à de nombreux projets pour le roi. Il entreprend l’assèchement des marais de la Sologne, imagine un château idéal à Romorantin, organise des fêtes somptueuses pour la cour et inspire sans doute l’escalier à doubles révolutions de Chambord. François Ier apprécie tant la compagnie de Léonard de Vinci qu’il appelle « Mon Père » et lui rend visite fréquemment. La légende raconte qu’un souterrain reliait le château royal d’Amboise au château du Clos Lucé et que le roi l’empruntait fréquemment pour rendre visite à son ami. Léonard de Vinci s’éteint le 2 mai 1519 dans sa chambre du château Clos Lucé. La tradition rapporte que François Ier était à ses côtés lorsqu’il rendit ses derniers soupirs. Cette scène imaginaire a d’ailleurs été immortalisée par Ingres.

Amboise : maisons à pans de bois à proximité du château.

Amboise : église Saint-Florentin. L'église est construite à la demande de Louis XI afin que l'église du château cesse d'être paroissiale, par peur des maladies. Des lettres patentes du 7 juin 1473 accordent pour cela une partie de la taxe sur le sel pendant quatre ans et l'église est consacrée en 1484. La couverture du clocher est modifiée dans un style Renaissance au début du XVIe siècle, puis d'importants travaux de restauration ont lieu en 1876 : on remplace alors notamment la voûte en bois par de la pierre. La cloche a été offerte par le duc de Choiseul. Les vitraux sont détruits pendant la Seconde Guerre mondiale et remplacés par des œuvres originales de Max Ingrand, qui travaille également à la chapelle Saint-Hubert du château. Fermée pour cause de mauvais état, elle rouvre au milieu des années 2000.

Amboise :intérieur de l'église Saint-Florentin.

La fontaine d'Amboise, sculptée par Max Ernst en 1967.

Amboise : Tour de l'Horloge. Cette tour du XVe siècle a été construite sur une ancienne porte de la ville, alors appelée « Porte de l'Amasse ». Le nouveau beffroi a été édifié sous Charles VIII. Commencés en 1495, les travaux se sont terminés vers 1500. Au rez-de-chaussée, la rue Nationale passe sous une voûte en berceau brisé qui est en fait plus ancienne, datant du XIIIe siècle.

La Loire à Amboise. L'histoire de la cité est marquée par les destructions et les pillages des envahisseurs remontant la Loire. La ville doit pourtant son développement à l'activité fluviale et, aux XIIIè et XIVème siècles, elle connaîtra un calme relatif et une prospérité attestée par la création de nombreux couvents qui accueillaient les pèlerins et soignaient les malades.

 


Ste Alida

Vendredi 26 Avril 2024