Melle : L'église Saint-Pierre est la première des trois églises romanes classées que nous rencontrons en arrivant dans cette localité. C'est la plus sobre des trois.

Le style de l'église est intéressant, avec ses voûtes en berceau brisé et ses chapiteaux aux thématiques rares.

Proche de l'église le cimetière a la particularité d'être divisé en deux, après une loi de 1804 qui autorisait les protestants à y enterrer leurs morts, jusque là interdits de sépulture en terre catholique.

Façade sud de l'édifice

Melle : Le chevet de l'église Saint-Pierre, magnifiquement décoré, constitue la partie la plus remarquable.

Quelques beaux modillons ornent le chevet

Le portail latéral comporte des séries de sculptures représentant les évangélistes et le Christ (sous leur forme animale ) et des signes du Zodiaque (voir les deux images suivantes)

Les deux oiseaux semblent symboliser l'union.

Le clocher du beffroi apparaît en cheminant dans les rues après la découverte de l'église Saint Pierre

Les halles de style Baltard édifiées en 1903. Elles sont situées à l'emplacement d'anciennes halles en bois construites en 1836.

Saint Savinien la plus ancienne des trois églises de Melle, est la seule à être édifiée dans l'enceinte de la ville fortifiée.

La façade de l'église Saint Savinien est simple mais harmonieuse, elle préfigure celles du XIIème siècle. Elle offre un portail encadré de deux arcatures aveugles. (Photo Dominique Tricoire).

Le chevet est la partie la plus ancienne de l'église Saint-Savinien, il repose sur d'anciennes fortifications ( Photo Dominique Tricoire).

À l'intérieur de l'église Saint-Savinien, sa nef unique est couverte d'une charpente en forme de bateau renversé.

On ignore tout du Saint Savinien sous le patronage duquel est placée l'église. Il est certain en revanche qu'il ne s'agit pas du Saint Savinien de Troyes dont la scène du martyre est représentée sur un des chapiteaux du monument.

 

 

 

 

C'est en 1801 que l'édifice connut un destin peu banal. Il fut transformé en prison pendant près d'un siècle et demi , perdant ainsi toute vocation religieuse. Les prisonniers ont laissé de nombreuses traces de leur passage , sous forme de graffiti gravés sur les portes et les murs....

Il aura fallu atteindre les années 1960 pour que d'importants travaux de réfection soient réalisés et que Saint Savinien retrouve sa véritable identité.

L'édifice accueille désormais des expositions, des événements culturels et notamment un festival de musique classique en mai/juin.

Le portail est encadré de deux arcatures aveugles...

 Le tympan du portail est en forme de batière, décor fort répandu en Auvergne mais rare en Poitou.

Beau chapiteau extérieur

Le gardien du temple?

Autre portail de l'édifice

Melle est une localité très agréable à découvrir après avoir admirer l'église Saint Savinien...

Une très belle  passerelle en fer forgé est une heureuse idée de décor renforcé par l'ajout (sur la photo) du beffroi de la ville...

Melle: un décorum plaisant

Melle est une cité particulièrement fleurie

 

Hôtel de Ménoc : Un joli hôtel du XVe siècle qui tire son non de la famille de Menoc qui s'installa à Melle vers la fin du XIIIe siècle. En 1841 il fut décidé d'y installer le tribunal pour ce faire les bâtiments ont été modifiés en 1846, puis une façade fut refaite en 1863, dans un style néo-gothique flamboyant.

L'église Saint Hilaire de Melle, émergeant de la brume, avec son clocher apical, voire acerbe au regard de ses assises rondes et douces. Elle est classée au patrimoine mondial de l'UNESCO depuis 1998, en tant qu'étape des Chemins de Compostelle en France.  Du nom du premier évêque de Poitiers, mort en 367, cette église, la plus vaste de Melle, est également la seule à être toujours utilisée en tant que lieu de culte. D'après une charte du xe siècle, l'église dépendait du prieuré bénédictin de Saint-Jean-d'Angély et fut sans doute donnée à l'abbaye en 961 par Guillaume Tête d'Étoupe, comte de Poitou. À l'origine l'église était en bois. Elle fut remplacée au xiie siècle par l'édifice actuel. Ce dernier fut construit en deux étapes : autour de 1109 (date du dépôt monétaire le plus récent enfoui sous l'église) pour le chœur et le transept, et vers 1150 pour la nef et la façade. La construction aurait été financée par un certain Aimericus Abelini, dont on retrouve le nom sur le tailloir d'un chapiteau du déambulatoire. (Photo Dominique Tricoire).

L'édifice constitue l'un des monuments les plus achevés du roman poitevin, se distinguant notamment par le caractère et la diversité des 282 chapiteaux sculptés qui ornent sa nef....

Admirable chevet en approche...

Façade nord de l'église

La tour du clocher : carrée et trapue. Elle est ornée d'une fenêtre encadrée de colonnettes et de deux arcatures aveugles. Elle a été entièrement refaite en 1850. Les 4 faces ont été reconstruites sur le modèle de la face sud, seule qui subsistait à la suite d'un incendie antérieur.

Le tout dissimulé derrière une façade stricte, faisant fuir le regard (Photo de Dominique Tricoire).

Le chevet à déambulatoire et chapelles rayonnantes aux proportions parfaitement équilibrées, est longé par les rives de la Béronne.Il est  caractérisé par l'échelonnement des toits des absides puis du déambulatoire, et enfin du chœur que surmonte la tour du clocher. C'est un modèle d'équilibre.

Le retournement

A la partie sud, répond une façade nord qui possède une vingtaine de chapiteaux d'origine où monstres, êtres fantastiques et végétaux d'une remarquable finesse de style se côtoient... (Voir les sept images suivantes.)

Le mur latéral gauche

Le mur latéral nord : se distingue par ses sculptures. Le cavalier en haut-relief, dans une niche, symboliserait la victoire de Constantin Ier sur les païens, surmonte la représentation du combat des vices et des vertus, sur le rouleau externe de l'arc. L'actuelle sculpture date majoritairement d'une restitution de 1872, seule la partie centrale est authentique. Cette scène n'est pas unique puisqu'elle se trouve sur les façades d'autres églises de la région : Aivault, Parthenay-le-Vieux, Civray, Aulnay-en-Saintonge. Il y a une porte obturée au niveau du transept, son linteau est une pierre de remploi d'origine Gallo-romaine, on peut encore y voir dessus un médaillon avec un couple en buste.

Découvrez l'interprétation de cette statue par la lecture de l'article 'Le cavalier victorieux' de Gilbert Buecher dans le chapitre du site 'spiritualité'....

Entrons dans l'édifice....

Approchons-nous...

Depuis 2011, l'église Saint Hilaire abrite un choeur contemporain en marbre blanc imaginé et dessiné par l'éco-designer Mathieu Lehanneur, dans le cadre d'une commande publique d'oeuvre d'art.

La chasse aux sangliers

Quelques explications bien venues en dehors de tout guide...

En face de l'église Saint Hilaire une ancienne fontaine qui méritait la photo malgré qu'elle soit moins ancienne!

 

 


Ste Gwladys

Vendredi 29 Mars 2024