Nous découvrons Villetelle après une heure de marche . et ce qu'il reste d'un pont romain  qui permettait à la voie Domitienne  de franchir le Vidourle...il ne reste plus que cette arche sur les onze à l'origine.

Vendargues : L'église Saint-Théodorit construite sur l'emplacement d'une ancienne église, date de 1886.

Montpellier : La fontaine des Trois Grâces, place de la Comédie. Cette place est au centre de la vie montpelliéraine. De forme grossièrement rectangulaire et allongée, elle mesure environ 230 m de long sur 50 m de large. Elle forme avec l'esplanade (340 m de long sur 50 m de large), un des plus grands ensembles piétons de France.

Montpellier : Eglise Saint-Roch (fête saint Roch le 16 août) : Roch est né à Montpellier à la fin du XIIIe siècle, seul fils d'un haut magistrat et d'une mère nommée Libérie. Il perdit ses parents à l'âge de 20 ans, et partit alors pour Rome après avoir distribué ses biens aux pauvres. Au cours de son chemin, il s'arrêta dans quelques hôpitaux pour soigner et panser les plaies des malades. On dit qu'il leur rendait la santé par le signe de croix. Ses soins allaient de préférence aux pestiférés, parmi lesquels certains furent soignés à Cesne, Acquapendente, Rome et ailleurs. On adjoint souvent un chien dans les représentations de saint Roch, car la tradition veut qu'à la fin de sa vie, touché à son tour par la peste et par la faim, il fut nourri dans une forêt près de Plaisance par un bon chien qui lui apportait chaque jour un pain dérobé à la table de son maître. Ce-dernier, intrigué par le manège de l'animal, le suivit en forêt et découvrit notre saint blessé qu'il put ainsi secourir. Voilà pourquoi, pour parler de deux personnes inséparables, le proverbe dit : c'est saint Roch et son chien. Quand il revint dans sa patrie, vers l'âge de 30 ans, Roch était devenu défiguré par les mortifications qu'il avait subies. à Montpellier, déchiré alors par une guerre civile, il fut pris pour un espion et jeté au cachot. Là, il périt de misère (vers l'an 1327 ?), et ne fut reconnu que trop tard par ses concitoyens. Ainsi, au cours de l'Histoire, saint Roch fut invoqué contre les maladies contagieuses des hommes, mais aussi du bétail. en Italie, en Allemagne et en France, les fripiers, les rôtisseurs, les cardeurs de laine et les paveurs l'avaient pris pour patron. On dit que c'est à lui, que les Pères du concile de Constance durent d'être préservés de la peste et de pouvoir continuer leurs travaux. A Paris, sa fête était obligatoire, et ce fut au XVIIe siècle un tollé général, quand l'autorité religieuse décida de la rendre moins solennelle. Pour aller plus loin, cliquez sur le lien ci-après : http://home.nordnet.fr/~jrmasson/jean-roch/saintroc.htm

 

Eglise Saint-Roch : L'arrière du chœur de l'église dont on remarquera l'inachèvement.

Eglise Saint-Roch : L'orgue et la grande rosace.

La statue de Saint Roch par Baussan (1884).

Intérieur de l'église Saint-Roch : Ce vitrail contemporain (maître-autel) installé vers 1980 représente saint Roch cheminant avec son chien vers la cathédrale de Montpellier.

Montpellier : Entrée de la faculté de médecine. La faculté de médecine de Montpellier est la plus ancienne faculté de médecine en activité du monde (celle de Salerne ayant disparu au début du XIXe siècle).  Sa devise fait référence à la tradition hippocratique dont elle se réclame : Olim Cous nunc Monspeliensis Hippocrates (« Jadis, Hippocrate était de Cos, maintenant il est de Montpellier »).

Construit sur un des points les plus hauts de la ville à l'altitude de 52 mètres, il donnait accès au Puy d'Arquinel, le lieu « pierreux » appelé Peyrou. Avant sa construction, un pont-levis permettait de franchir un fossé qui délimitait les remparts de la « commune clôture ». Il y aujourd'hui un pont de pierre de 28 mètres de large remplaçant cet ouvrage.

Montpellier : L'ancien Palais de Justice, actuel siège de la Cour d'assise et de la cour d'appel. La construction dans le style néoclassique, débuta en 1846 et s'acheva en 1853.

Montpellier : La tour de la Babotte fut longtemps un observatoire astronomique. Elle permet d'accéder à la vieille ville, près des quartiers anciennement bourgeois. À l'origine, cette tour était semblable à la tour des Pins et n'était même pas percée d'une porte. Dans son ombre se trouvaient d'importantes étuves de la ville.

Montpellier : La cathédrale Saint-Pierre était à l'origine la chapelle du Monastère-Collège Saint-Benoît Saint-Germain, fondée en 1364, par le pape Urbain V. Cette église fut érigée en cathédrale en 1536, lorsque le siège épiscopal est transféré de Maguelone à Montpellier.

Montpellier : Cathédrale Saint-Pierre. Quatre tours s'élèvent aux angles de la nef, dont l'une fut abattue lors des mouvements iconoclastes de 1567. Le bâtiment est muni de défenses importantes, ce qui en fait une forteresse. À la fin du XVIe siècle on la surnomme d'ailleurs le « fort Saint-Pierre ». L'une des façades était couronnée par des mâchicoulis surmontés de créneaux, derrière lesquels devait courir un chemin de ronde dans l'épaisseur du mur. L'entrée est précédée d'un porche massif, composé de deux piliers cylindriques et d'une voûte reliant les piliers à la façade de l'église. Ce sont pratiquement les seuls éléments de l'architecture médiévale de la cathédrale que l'on peut encore observer aujourd'hui. L'église était composée d'un vaisseau unique, de cinq travées délimitant les chapelles latérales au nombre de quatorze.

Montpellier : La cathédrale Saint-Pierre vue des toits.

Montpellier : L'aqueduc des Arceaux, de son vrai nom l'aqueduc Saint-Clément, construit au XVIIIe siècle par l'ingénieur Henri Pitot de Launay, est l'un des plus beaux monuments de la ville. Cet édifice, largement inspiré du pont du Gard, a permis l'arrivée d'eau potable depuis la source du Boulidou, puis plus tard celle du Lez, situées à Saint-Clément-de-Rivière. À sa construction, il permet d'apporter 25 litres d'eau par seconde à la ville de Montpellier. Il fut détruit dans sa quasi-totalité à la fin du XXe siècle, à la suite de l'implantation d'une usine souterraine qui permit de produire en toute saison 2 000 litres d'eau pour la ville.

Le château d'eau, principal monument de la promenade du Peyrou. fut construit en 1768 par Henri Pitot, afin de distribuer l'eau potable issue de la source du Lez, de forme hexagonale, orné de colonnes corinthiennes. Il est alimenté par l'aqueduc Saint-Clément, long de 14 kilomètres qui se termine par les « arceaux » de 21,5 m de haut, à double rangée d'arcades superposées.

 


St Désiré

Mercredi 08 Mai 2024