Partant de la cathédrale de Lectoure pour arriver à celle de Condom, le GR fait (depuis la chapelle d'Abrin) un détour plein Nord vers l'imposante collégiale de La Romieu....Il faut savoir que ce n'est pas vraiment l'itinéraire historique et que celà ajoute cinq kilomètres à une étape déjà longue, mais ceux qui choisiront ce parcours à travers bois ne le regretteront pas , d'autant plus que l'on peut faire étape dans le village. Ceux qui ne désirent pas passer par La Romieu iront de la chapelle d'Abrin à Castelnau sur l'Auvignon, soit par de petites routes de crêtes, soit par la vallée tranquille de l'Auvignon. Les divers tracés une fois réunis, nous passerons tous à la chapelle romane de Sainte Germaine et savourerons ensemble la belle descente sur Condom qui mérite une visite enrichissante compte-tenu de son patrimoine.Toutefois si vous souhaitez à la fois savourer la visite de  l'abbatiale de La Romieu et vivre une belle découverte de Condom, nous vous conseillons une pérégrination étalée sur deux étapes que vous trouverez décrites sur notre site,  à la suite de celle-ci relativement longue avec, de ce fait, un temps limité pour les superbes ert riches moments que vous envisagez...

On quitte Lectoure en côtoyant les vestiques du château des comtes d'Armagnac

Une superbe nature à la sortie de Lectoure...

Quel charme...

En choisissant cette étape Vous avez optez pour un parcours direct entre Lectoure et Condom, évitant ainsi la Romieu! Il vous est encore possible de changer d'avis... Cela va dépendre de votre intérêt pour la collégiale de La Romieu mais aussi de votre état de fraîcheur! Certainement un choix cornélien...

De superbes calvaires accompagnent notre cheminement!

Arrivée sur Marsolan localisé  8,8 km après notre départ de Lectoure.

Le calvaire de Marsolan

L'église Notre-Dame-du-Rosaire de Marsolan, reconstruite au XIe siècle, garde un clocher donjon...

Crucifix sur le mur de l'église de Marsolan

Le portail de l'église de Marsolan

L'intérieur de l'église Notre-Dame-du-Rosaire de Marsolan

Ce n'est pas l'envie qui lui manque de nous suivre!

Chemin faisant après Marsolan...

Voici votre serviteur: Cétait en 2004 devant la chapelle d'Abrin..j'effectuais mon premier chemin...

La chapelle d'Abrin a trouvé depuis, acquéreur...C'est l'ultime vestige d'une commanderie des hospitaliers de Saint-Jean-de-Jerusalem.

Elle a superbement été restaurée mais a gardé sa personnalité...

...et son superbe chrisme!

 

La collégiale de La Romieu apparaît... Nous y serons bientôt!

Vous êtes à la Romieu: la cité des chats! - C'est en écoutant une grand-mère raconter à ses petits enfants la légende des chats d'Angéline, qu'un sculpteur Orléanais aujourd'hui décédé, Maurice SERREAU, eut l'idée de la faire revivre en déposant des sculptures de chats autour de la place.- Cette légende est relatée en dessous des 4 photos qui suivent et qui prennent en compte les chats rencontrés sur la cité!

Nous allons donc  vous conter 'La légende des chats'

En l'an de grâce 1338, dans un village de Gascogne appelé LA ROMIEU, célèbre par sa belle collégiale édifiée depuis 20 ans, vivaient heureux Vincent et Mariette. Il était bûcheron, et sa femme l'accompagnait souvent dans la forêt pour faire les fagots. Ils travaillaient dur, mais avec les volailles, le cochon, les légumes et les fruits du jardin, la table était garnie. Ils étaient mariés depuis 3 ans, lorsque Mariette mit au monde une petite fille qu'ils appelèrent Angéline. Hélas Vincent fût écrasé par un arbre qu'il abattait. Mariette, inconsolable, se laissa dépérir et deux mois plus tard, elle fût trouvée morte, tenant Angéline dans ses bras.

La petite fût recueillie par une voisine, et grandit avec ses enfants comme leur soeur. Angéline montrait une grande attirance pour les chats. Il y en avait toujours 2 ou 3 autour d'elle qui, la nuit, dormaient dans son lit. Elle partageait souvent son écuelle avec eux. -   Angéline au fil des ans, devenait une solide jeune fille qui aidait bien ses parents adoptifs aux travaux des champs, toujours accompagnée de ses chats. L'an 1342 et les 2 années suivantes, l'hiver fut rude, et le printemps et l'été si pluvieux qu'il ne fut pas possible d'ensemencer les champs. Il s'ensuivit une grande disette et malgré la distribution par le seigneur Arnaud d'Aux des réserves de la Collégiale, les habitants de LA ROMIEU n'eurent bientôt plus rien à se mettre sous la dent. Ils pensèrent alors aux chats, si nombreux dans le village, et en firent de la gibelotte.

Les parents d'Angéline, sachant combien elle aimait les siens, acceptèrent qu'elle garde un chat et une chatte, à condition de bien les cacher, car les voisins ne demandaient qu'à leur tordre le cou. Angéline enfermait donc le jour les 2 minous dans le grenier, et la nuit les laissait sortir pour chasser. Mais la famine s'accentuait et beaucoup de villageois mouraient. Angéline et ses parents subsistaient péniblement, en récoltant des racines dans les bois, quelquefois des champignons, mais c'était piètre pitance. Très amoindris, ils purent néanmoins, surmonter cette triste période et des temps plus cléments permirent enfin de récolter de quoi vivre.   Mais à LA ROMIEU, où les chats avaient disparu, les rats avaient proliféré au point de menacer les récoltes. Angéline, avec des précautions infinies, avait pu cacher ses chats et ils avaient eu plusieurs portées. C'était une vingtaine de greffiers qui s'ébattaient dans le grenier. Heureusement, la maison était isolée;

Les villageois se lamentaient devant les dégâts causés par les rats. C'est alors qu'Angéline annonça qu'elle allait lâcher une vingtaine de chatons que les habitants pourraient adopter. Les rats disparurent rapidement et c'est ainsi qu'Angéline sauva LA ROMIEU d'un nouveau malheur.   La légende dit aussi que le visage d'Angéline, au fil des ans, ressembla de plus en plus à un chat et que ses oreilles se transformèrent en oreilles de chat.

Après cette approche animale, nous allons franchir cette superbe porte qui nous invite à la découverte de l'abbatiale!

Le collégiale Saint Pierre de la Romieu:Un ancien prieuré est fondé à La Romieu par deux moines qui, selon la tradition, revenaient d'un pèlerinage à Rome, d'où le nom. En 1317 le cardinal Arnaud d'Aux l'acquiert pour y fonder la collégiale. Ce prince de l'église, parent du pape Clément V et natif de La Romieu, était le Camérier de la cour pontificale : il en était en quelque sorte le véritable Ministre des Finances.

La collégiale Saint Pierre de la Romieu: Cet édifice qui constituait une étape sur le chemin de Saint-Jacques de Compostelle, présente une longue et haute nef à quatre travées flanquées de deux tours: l'une carrée est le clocher tandis que l'autre, de forme octogonale, contient de bas en haut la sacristie, l'ancienne salle des archives, la salle capitulaire et le belvédère.Cette photo d'archive nous dévoile la collègiale avant sa rénovation...

La collégiale de la Romieu: La tour orientale et le chevet

Entrons donc dans cette superbe collégiale par ce beau portail...

La collégiale de la Romieu: La nef

De beaux vitraux ornent le choeur de l'abbatiale.

La Romieu: La tour orientale.

A l'étage de la tour orientale.

Plafond de la tour orientale: une splendide charpente

Le cloître vu du haut de la tour orientale.

Autre vue

Détail du cloître.

Après la découverte de la collégiale vous pourrez vous détendre dans les jardins de Coursiana...

Les jardins de Coursiana

2km après notre départ de La Romieu, nous découvrons le château de Madirac qui esdt une gentihlommière dans le style Renaissance gasconne, construite en 1582.

Château de Madirac: vue d'ensemble

Château de Madirac: L'entrée avec tourelles cylindriques à encorbellement. Des fenêtres à meneaux paraissent à l'étage.

Après 4,5 km de pérégrinationaprès La Romieu, nous arrivons à Castelnau-sur-l'Auvignon, petit village de 146 habitants.

Castelnau-sur-l'Auvignon: on entre sur le village avec son église Notre-Dame-de-la Nativité

L'église nous montre un clocher-mur surmonté d'un 'chapeau de gendarme'

Castelnau-sur-l'Auvignon: Le monument aux morts rappelle les combats du 21 juin1944 qui marquent à jamais le village surnommé 'Le Castelnau des loups'.

Castelnau-sur-l'Auvignon: Seul vestige d'un château du XIVe siècle. La commune veille précieusement sur cette tour!

Voici réunis sur une même photo les 3 monuments chers aux Castelnonois: Le monuments aux morts, le clocher de l'église et la tour.

1,5 km après avoir quitté Castelnau-sur-l'Auvignon La chapelle Sainte-Germaine nous apparaît entourée de champs cultivés... Nous sommes à 8 km de Condom!

Nous nous approchons pour découvrir cette ancienne chapelle...

La chapelle Sainte Germaine:   En ce lieu, au poids de la pierre s’ajoute celui de l’histoire, d’un passé qui remonte à l’occupation romaine. Le miracle, c’est que l’ensemble dégage une surprenante ambiance de légèreté ! A l’origine, un temple gallo-romain au cœur du camp de Soldanum, devenu petite chapelle au milieu d’un hameau aux maisons de bois. C’est Hermana, la fille du seigneur du coin qui fonda sur ce lieu un monastère, très vite florissant et prospère. Les Normands « visitèrent » l’établissement sans ménagement. Hermana et ses sœurs y perdirent la vie. Sa tête, en heurtant le sol, laissa son empreinte dans le rocher qui se trouve au pied de la croix de chemin où les pèlerins de St Jacques déposent chaque jour, traditionnellement leur pierre. Le monastère fut reconstruit au début du XIIe siècle par les descendants du seigneur Arnold Sans qui lui donna le nom de Santa Germana devenu Germaine par usure de la langue. L’histoire a réglé son compte au monastère, seule en subsiste la trace dans le champ au sud de cette merveilleuse petite église.

Selon la légende, Hermana fille du seigneur des lieux fonda au 9ème siècle un monastère où elle fut décapitée par les Normands ou les Sarrasins. Au 12ème siècle la famille de la sainte fit reconstruire le monastère. Aujourd’hui il ne reste que cette petite église romane perdue dans la campagne à 8 kilomètres de la ville de Condom.

La mystèrieuse arcature de la chapelle Sainte-Germaine!

L'intérieur de la chapelle Sainte-Germaine

Le choeur de la chapelle Sainte-Germaine

a chapelle Sainte-Germaine: sculpture intérieure

La chapelle Sainte-Germaine: sculpture intérieure

L'étang de Bousquetara que notre chemin contourne...

Un magnifique plan d'eau...

Une borne que les pèlerins apprécieront et qui indique la fin proche de notre pérégrination!

Voici Condom enfin... L'étape fut longue...mais riche!

La cathédrale Saint Pierre de Condom: elle fut le siège de l'évêque du diocèse de 1317 à 1790.

Un crucifix original est implanté devant la athédrale Saint Pierre.

Détail de l'architecture de la cathédrale.

Le tympan représentant le Christ et les symboles des quatre évangélistes.

Un autre tympan particulièrement travaillé...

Le choeur de la cathédrale

Une belle harmonie...

 Représentation de La Pentecôte au sein de la cathédrale de Condom (du grec ancien πεντηκοστὴ ἡμέρα / pentêkostề hêméra, « cinquantième jour »)qui est une fête chrétienne qui célèbre l'effusion du Saint-Esprit le cinquantième jour à partir de Pâques sur un groupe de disciples de Jésus de Nazareth, dont les Douze Apôtres. Cet épisode est relaté dans les Actes des Apôtres.

D'Artagnan et ses mousquetaires sont au coeur de la cité épiscopale... Oeuvre du sculpteur géorgien Zurab Tsereteli, la statue des mousquetaires de Dumas se dresse sur la place Saint Pierre depuis son inauguration en 2010.

L'ancien carmel de Condom accueille toujours des pèlerins!

Belle vue sur la cathédrale de Condom...

La baïse traverse la ville de Condom

Le port de Condom sur la Baïse

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


St Marc

Jeudi 25 Avril 2024