Gentil coquelicot....

Teilhet. L'église et son clocher-mur s'imposent à nos regards. On remarque le portail roman en plein cintre orné de chapitaux sculptés de végétaux et d'animaux fantastiques.

En approche de l'église semi-rupestre de Vals....

L'église de Vals est semi-rupestre, ce qui signifie qu'elle est en partie construite dans la roche (poudingue de Palassou), du moins pour sa partie basse. Il s'agit d'un aménagement des larges diaclases naturelles de la roche (et non pas des failles comme il a été souvent écrit), utilisant la principale comme entrée. De nombreuses hypothèses courent au sujet de cette diaclase et des abris sous roche voisins ; il a été avancé une activité de culte très ancien (remontant peut-être à 2000 ans avant J.C.) mais sans aucune preuve matérielle. Ce dont nous sommes à présent certains, c'est qu'un village prenait place sur ce lieu dès le ixe siècle avant notre ère (de nombreux tessons de céramique protohistorique datant de la charnière entre le bronze final et le premier âge du fer ont été découverts). Un sondage pratiqué en 2008 a révélé une sépulture collective de la fin du Néolithique. Quelques objets des périodes gallo-romaine et mérovingienne sont présents, confirmant la pérennité de l'occupation. C'est surtout dans le bas Moyen Âge, autour de l'église romane, que le site connut sa plus grande occupation avec le développement d'un grand cimetière et d'un habitat en partie fortifié. Les soubassements de l'église remonteraient au moins au Xe siècle (fin de l'époque carolingienne). L'église apparaît dans les textes en 1104 quand le recteur de Vals, Annibal Grasseries, devient un des chanoines réguliers de l'église Saint-Volusien de Foix. En 1224, le pape Honorius III confirme les droits de l'abbaye de Foix sur l'église Sainte-Marie de Vals. Mais le 2 avril 1445, une bulle du pape Eugène IV réunit l'église de Vals à la mense de la cathédrale de Pamiers. En 1887, la marquise de Portes a fait surélever l'édifice. En 1952, l'abbé J.-M. Durand et Sylvain Stym-Popper découvrent les fresques sous le badigeon.

L'église Sainte Marie de Vals vue sous un autre angle!

Cette église est vraiment une construction étonnante surgie de la roche, mi-tour, mi-clocher. Un perron semble indiquer le chemin. Une fois franchi le portail donnant sur la roche, un couloir mène à la chapelle Notre-Dame-de Vals.

On ne se lasse pas d'admirer cette église.

Intérieur de l'église de Vals.

Saint Georges

Saint Loup

Pamiers : Vue sur la vieille ville, les 3 clochers.

La cathédrale Saint Antonin à Pamiers. Edifiée au XIIe siècle, l'église a été élevée au rang de cathédrale en 1499 puis, suite à sa destruction lors des guerres de religion au XVIe siècle, reconstruite aux XVIe et XVIIe siècles. De style gothique méridional, la cathédrale en brique toulousaine a été classée au titre des monuments historiques en 1906.

Tour des Cordeliers : Son érection date de 1512, elle reproduit à l'identique celle des Cordeliers de Toulouse, clocher octogonal à deux étages. Il existait bien une église avant le XIVe siècle, mais elle fut détruite par les Réformés au printemps 1562. Malgré une reconstruction modeste, elle n'échappa pas à la Révolution. La tour seule, gardée comme tour de guet, témoigne de cet ancien édifice.

le portail du XIIe siècle est couvert par la partie du XIVe siècle gothique.

L’église Notre-Dame-du-Camp tient son nom (« Notre Dame des Champs ») de sa situation géographique, hors les murs de la ville. Cette église romane fut agrandie et agrémentée d'une façade crénelée. Elle fut détruite par les Réformés en 1577 et reconstruite au XVIIème siècle, elle est classée depuis 1912.

Notre Dame du Camp

Tour de la Monnaie : Il s’agit de la tour de garde d’un atelier monétaire créé en 1419 par Jean Ier. Cet atelier cessa son activité en 1422, conformément à la décision de Charles VII. Il la reprit au siècle suivant, grâce à la translation de l’atelier monétaire de Toulouse vers Pamiers. Mais en 1596, l’Hôtel des Monnaies de Toulouse rouvre.

Porte de Nerviau : Il s’agit du seul témoignage de l’enceinte fortifiée qui séparait les quartiers du Coude, ce bâtiment date du XVe siècle.

La porte de Nerviaux à Pamiers

Les canaux ceinturant la vieille ville de Pamiers sont inscrits à l’Inventaire supplémentaire des Monuments historiques en 1999. Dès le XIe siècle, ils faisaient tourner les nombreux moulins.

Il s'agit là d'un accueil pélerins aménagé dans l'ancienne lampisterie de la gare d'une ligne ferroviaire aujourd'hui disparue.... Il se situe à une dizaine de kilomètres de Pamiers (Le Carlaret)

 


St Sylvain

Samedi 04 Mai 2024