Benquet : L'église Saint-Jean-Baptiste a été édifiée vers 1885.

Benquet : L'intérieur de l'église Saint-Jean-Baptiste.

Benquet : Sculptures sur l'autel de l'église Saint-Jean-Baptiste. L'autel est l'œuvre du sculpteur landais Jean-Éloi Ducom, qui s'est inspiré de La Cène du peintre Léonard de Vinci.

Benquet : saint Jean-Baptiste en son église.

Saint-Christau : La fontaine très prisée qui aiderait à guérir des maladies de la peau...

Benquet : L’église actuelle du quartier de Saint-Christau, édifiée au XIIIe siècle, remplacerait une église primitive de l'époque mérovingienne. Elle a été rebâtie en 1563 après son saccage et le massacre d’habitants en 1562 par une bande armée huguenote de Montgomery. Elle est dédiée à saint Christophe et constitue le berceau du village de Benquet. L'église possède un clocher-mur typique des Landes, et le son de la petite cloche a la réputation d'écarter l'orage et la grêle.

Saint-Christau : L'église

Saint-Christau : L'intérieur de l'église.

Saint-Christau : On note dans l'enclos du cimetière deux sépultures voisines et semblables, chacune constituée d'un socle à marches de pierre surmonté d'un fût hexagonal, d'une colonne et d'un vase funéraire. L'une concerne Jean-Pierre Auguste Loustau (1797-1855), ancien maire de Benquet. Sur l'autre, la plus proche de l'église, on peut lire « Ici repose Bertrand Petit Loustau, ancien garde du corps de S.M. Louis XVI, décédé à Benquet le 26 janvier 1831 à l'âge de 73 ans. Priez pour lui ».  On note aussi la présence de la sépulture d'un chevalier, compagnon de Saint-Louis.

Saint-Sever : L'église Sainte-Eulalie

Saint-Sever : L'Adour marque la frontière entre, au nord, la plaine des Landes et au sud, les coteaux de Chalosse.

Saint-Sever : Pont fleuri sur l'Adour.

Saint-Sever : Statue du Général Lamarque à Morlanne. Jean Maximilien Lamarque, né à Saint-Sever (Landes) le 22 juillet 1770, mort du choléra le 1er juin 1832, est un officier général français, qui a fait sa carrière dans les armées de la Révolution et de l'Empire, en particulier les guerres de Vendée et d'Espagne.

Saint-Sever : Statue du Général Lamarque à Morlanne (2).

Saint-Sever : Les Arènes de Morlanne.

Saint-Sever : Ruelle près de la porte des Poussolles.

L’abbatiale de Saint-Sever, de style roman, est étonnamment vaste. Elle présente un chœur à sept absides de profondeur décroissantes, suivant un plan bénédictin. Les colonnes de marbre du chœur et du transept proviennent du palestrion des gouverneurs romains du Mont des Lannes (Morlanne), situé non loin de là. Les chapiteaux à décor de feuilles, de lions ou autres datant du XIIe siècle sont remarquables,on en dénombre 77. Ses dimensions sont impressionnantes : 70m de long, 35 m pour le transept sur près de 20 m de haut. On accède par les tribunes du transept à des chapelles d’étage. Le transept et les bas-côtés permettaient d’accueillir une foule importante de fidèles et de pèlerins attirés par cette étape de la voie limousine (via Lemovicensis) vers Saint-Jacques-de-Compostelle.

Saint-Sever : Clocher de l'église abbatiale.

Saint-Sever : Chevet de l'église-abbatiale.

Saint-Sever : L'intérieur de l'église abbatiale : transept et absidioles nord.

Saint-Sever : Chapiteau de l'église-abbatiale.

Saint-Sever : Chapiteau de l'église abbatiale : Daniel dans la cage aux lions. Ce thème biblique est représenté sur plusieurs chapiteaux de l'église abbatiale. Le prophète Daniel est un jeune homme très pieux et très sage. Ses qualités lui valent d'entrer au service des roi Nabuchodonosor puis Darius, afin d'interpréter leurs rêves. Daniel provoque des jalousies et ses ennemis le font tomber en disgrâce. Darius est contraint de le jeter en pâture dans une fosse aux lions. Fidèle à sa foi, il prie et les lions lui laissent la vie sauve. Daniel est un symbole de la résurrection : laissé indemne par les lions, il a vaincu la mort, comme le Christ le fera après lui. Une des particularités de l'abbatiale est que les lions semblent sourire alors que les oiseaux présentent un air féroce.

Saint-Sever : Cloître de l'abbaye bénédictine.

Saint-Sever : L'église de Jacobins

Saint-Sever : L'église des Jacobins (2).

Saint-Sever : Le cloître des Jacobins.

Mappemonde du fac-similé du Beatus (folio 45 bis et 45 ter). Le Beatus de Saint-Sever, également dit Apocalypse de Saint-Sever, est un manuscrit enluminé qui commente L’Apocalypse, dernier livre du Nouveau Testament. Il doit son nom au moine Beatus, du monastère de Liébana dans les Asturies, auteur du premier Beatus au VIIIe siècle, vraisemblablement dans le cadre d’un débat théologique. Le Beatus original (conservé à la BNF) est recopié à plusieurs reprises dans le courant du Moyen Âge, toujours en Espagne sauf une fois, à Saint-Sever. L’exemplaire de l'abbaye de Saint-Sever est réalisé au milieu du XIe siècle, environ cinquante ans après la fondation de l’abbaye, par les copistes et enlumineurs, réunis autour du maître Stephanus Garcia Placidus, œuvrant sous l’abbatiat de Grégoire de Montaner. Chaque abbaye avait en effet un atelier d’écriture, ou scriptorium, pour recopier, décorer et conserver les livres précieux.

 


St Benoît-Joseph

Mardi 16 Avril 2024