Vue générale de Grabels - Grabels : Au début du XIIe siècle, il existait une église dont on ignore tout. La construction d'une église de style ogival primitif, date du début du XIIe siècle. En 1621, Grabels connut un siège et en mai 1622, les murailles de Grabels furent démolies et son clocher renversé. Pendant près d'un demi-siècle, la partie sud du village ne fût qu'un amas de ruines. Le porquier, le rempart, le presbytère étaient entièrement démolis, l'église réduite à deux pans de murs latéraux. Le porquier et le rempart ne seront jamais relevés.

L'église de Grabels

L'église se pare d' un joli tympan avec les symboles liés aux 4 évangélistes!

En 1832, la première fontaine est installée sur le plan de l'enclos, devenue place de la Fontaine. Construite en pierres de taille, elle servait d'abreuvoir pour les chevaux, dans lequel coulaient continuellement deux robinets placés à la hauteur que la pente naturelle de l'eau pouvait permettre. Cet abreuvoir public fut construit à l'emplacement occupé aujourd'hui par le n°2 de la place de la fontaine.

Grabels, une ancienne ville fortifiée... Pendant près de quatre siècles, Grabels était protégée par une épaisse muraille, qui fût en partie détruite, comme l'église, en 1621 et 1622. La date de construction de cette fortification se situe aux alentours de la fin du XIIIe siècle, mais l'on ne connaît pas la date exacte.

De bon matin nous débutons notre pérégrination car l'étape sera longue aujourd'hui!

Nous sommes, de nouveau, immergés dans la nature!

Garrigue et pinèdes nous accompagnent, tout le long du chemin de Montarnaud à Aniane...

Aniane se profile...

Aniane: une vieille ruelle...

Ancienne abbaye fondée en 782 par Witiza, entré dans les ordres en 774 sous le nom de Benoît. Centre de la réforme de l'ordre bénédictin avec la reprise en main des lieux par les religieux de la congrégation de Saint-Maur au 17e siècle. A la Révolution, les bâtiments sont vendus comme bien national. L'abbatiale devient église paroissiale. L'édifice se compose d'un vaisseau central flanqué de chapelles latérales. La croisée du transept est surmontée d'une coupole. Le chevet est polygonal.

L'église Saint Sauveur d'Aniane date des XVII et XVIIIe siècle

Aniane : Chapelle des Pénitents Blancs.

Aniane :Détail de la façade de la chapelle des pénitents blancs

Notre chemin va s'immiscer le long des gorges de l'Hérault.

Le Pont du Diable est un des plus anciens ponts romans de France. D'après le cartulaire de Gellone, la construction aurait eu lieu en 873 selon les dernières recherches conduite par l´université de Montpellier, suivant un accord conclu entre l'abbé d'Aniane et l'abbé de Gellone, donc probablement dans la première moitié du XIe siècle. Le pont doit son nom à une ancienne légende qui prétendait que lors de la construction du pont, le diable venait défaire chaque nuit ce que les hommes construisaient durant la journée. Un jour, Saint Guilhem passa un accord avec celui-ci : il pourrait prendre l'âme de la première créature qui passera sur le pont. Les hommes firent passer un chien en premier et ainsi purent achever l'ouvrage. Fou de rage, le Diable tenta en vain de détruire le pont sans y parvenir et se jeta dans l'eau, d'où le nom « le pont du diable ». Le Pont du Diable fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le 5 avril 19352. Il est également inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO au titre des chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle en France.

Des ruines, témoignage d'un glorieux passé, se découvre à nous avant d'atteindre Saint Guilhem...

Nous entrons dans Saint Guilhem et, à partir de là, nous allons pouvoir découvrir le charme de ce beau village...suivez le guide!

Saint-Guilhem-le-Désert : L'église paroissiale est l'ancienne église abbatiale de l'abbaye de Gellone. Elle est une abbaye bénédictine fondée en 804 par un aristocrate aquitain de l'époque carolingienne Guillaume de Gellone (v. 742-812), appelé Guilhèm en occitan.

Saint-Guilhem : Chevet de l'église de l'abbaye de Gellone.

Abbaye de Saint-Guilhem-le-Désert, le cloître.

Le vestige du cloître de Saint Guilhem ne comprend plus que les fragments de deux côtés. Presque caré (15 m sur 13), il comprenait deux niveaux de galeries, l'inférieure du XIe siècle à arcades géminées, la supérieure du XIIe siècle.Il fut malheureusement vendu à la Révolution comme carrière de pierre, qu'un maçon exploita. Un magistrat, Pierre Yvon de Vernière, eut le bon goût de racheter à lui seul cent quarante huit sculptures pour sa villa d'Aniane, mais en 1905 son héritier les revendit à des américains. L'ensemble a été tant bien que mal reconstitué au Cloisters Muséum de New York.

Abbaye de Saint-Guilhem-le-Désert, les fondations primitives.

La Chapelle de saint Guilhem et l'autel dédié.

L'autel, en marbre blanc, de la chapelle de Saint Guilhem.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


Ste Odette

Samedi 20 Avril 2024