Dernier regard pour Saint-Chély-d'Aubrac.

Nous descendons vers le vieux pont pour franchir La Boralde.  Le Pont Vieux, appelé désormais « Pont des Pèlerins », a vraisemblablement été construit à la fin du XIVème siècle ou au début du XVème, pour franchir la Boralde de Saint-Chély. A ce jour, il n’a pas (encore) été découvert de document concernant l’origine de cet ouvrage.

 Sur l’avant-bec du pilier central du pont se dresse une croix historiée en basalte (datant du XVe ou XVIe siècle) : on peut y voir représentés, de façon rudimentaire, le Christ en croix avec, à ses pieds, la Vierge Marie et l’apôtre Jean

. Au bas du fût de la croix figure un pèlerin. Ce dernier est vêtu d’une longue pèlerine dont le capuchon lui protège la tête. Il est également reconnaissable à son « bourdon », le traditionnel bâton de marche du pèlerin qu’il tient dans sa main droite, et au chapelet qu’il égrène de la main gauche

Une reconnaissance pleinement justifiée...

Il est agréable de pérégriner sur ce type de chemin...

Calvaire près du hameau de Lestrade.

Notre vue parcourt de vastes espaces ouverts...

Saint-Côme-d'Olt est en vue...

Le monastère du Malet héberge de nombreux pèlerins...

Vue globale de Saint-Côme-d'Olt.

Saint-Côme-d'Olt : autre vue sur le clocher

L'église paroissiale dédiée à saint Côme et à saint Damien a été construite en 1522, agrandissant celle qui existait depuis le XIIe siècle.

Nous prenons un peu de temps pour découvrir Saint-Côme-d'Olt.

 

Croix de saint Hilarian

 

Bientôt Espalion, terme de notre étape.

Les ruines du château de Calmont qui occupe le sommet d'un neck basaltique, c'est à dire un piton de laves provenant d'une cheminée volcanique , à 535 m d'altitude? Il surplombe le cours du Lot et le Pont-Vieux de 200m avec un plan général est-ouest . Il forme, l'intérieur de son enceinte, un parallélépipède d'environ 40 m de long sur 22m de large.

Nous approchons de l'église de Perse.

L'église de Perse fut édifiée au lieu où Saint Hilarian aurait été, en 730, décapité par les Sarrazins. Elle serait la chapelle subsistante d'un prieuré et hôpital et devint église paroissiale jusqu'en 1742, date où Espalion étendit son quartier Sud.

L'église de Perse est édifiée en grès rose, de style roman très pur : coeur et absidiole datent du XIème siècle, le reste du XIIème, sauf la chapelle Nord qui est de 1741. Le clocher-mur à quatre arcades se dresse sur l'arc triomphal. Sur le portail nord, parent de celui de Conques : en haut la Pentecôte, au dessous Apocalypse et Jugement dernier, à gauche une Adoration des Mages et, peut être, sur le cordon de l'archivolte, Charles Martel. A l'intérieur sur les chapiteaux : Christ enseignant, combat de chevaliers et de fantassins, oiseaux antithétiques. Une dalle carolingienne a été réemployée dans le transept. Chevet appuyé sur huit contreforts et orné d'arcatures en plein cintre.

Eglise de Perse: Détail d'architecture.

L'adoration des mages

Tympan du portail de l'église de Perse.

A l'intérieur sur les chapiteaux, on peut admirer : un Christ enseignant, un combat de chevaliers et de fantassins, des oiseaux antithétiques. Une dalle carolingienne a été réemployée dans le transept. Le Chevet est appuyé sur huit contreforts et orné d'arcatures en plein cintre.

Espalion : L'ancienne Eglise Saint-Jean, dont la construction débuta à la fin du XVe siècle, fut construite sur l'emplacement de l'hospice de la ville. Elle fut au service des paroissiens jusqu'en 1883. Après transformation elle devint alors hôtel de ville jusqu'en 1948. En 1978, l'édifice fut réabilité pour permettre l'installation du Musée des Arts et Traditions Populaires, fondé par J. Vaylet, puis également le Musée du Scaphandre.

Cette église Saint Jean-Baptiste, commencée en 1472, fut livrée au culte en 1487, quoique non terminée...Elle fut dédiée à Notre Dame et à saint Jean-Baptiste et consacrée par François d'Estaing en 1524.

L'église paroissiale d'Espalion a été consacrée le 3 octobre 1880.

Espalion : À la fin du XIXe siècle, l'église étant devenue trop petite, un nouvel édifice est mis en chantier par le chanoine Brévier. Commencée en 1879, la nouvelle église est consacrée le 3 octobre 1880 et reste sous le vocable de St Jean-Baptiste, l'ancienne église étant désaffectée. La nouvelle église paroissiale est une église à couronnement en grès rouge, dotée de 2 tours surmontées des statues de la Vierge et de Saint Joseph de 6 m en bronze. Elle est l'œuvre de l'architecte ruthénois Grinda.

Le Pont-vieux : Il a été construit vers le XIe siècle par les seigneurs de Calmont. Jalonné dès le XIIe siècle de diverses échoppes, il fut au XVe siècle inclus dans le système de fortifications de la ville et doté de trois tours, puis en 1588 la dernière arche fut remplacée par un pont-levis. Ces fortifications disparurent au XVIIe siècle et le Pont-Vieux fut doublé en 1846 par le Pont-Neuf directement en aval. Classé Monument historique en 1888.

Après le monastère primitif de Perse, dont il ne reste rien, et le château de Calmont, le Pont-Vieux est par ordre de construction, le troisième édifice remarquable de la zone et le premier de la ville proprement dite. Le pont actuel avec ses arches semi-gothiques est le fruit de modifications qui se sont succédées au cours de son histoire. Seuls les soubassements encastrés dans la roche sont pratiquement d'origine et son aspect s'est plusieurs fois modifié pour s'adapter aux contraintes de l'histoire et à l'accroissement constant du trafic routier qui n'a cessé de s'intensifier au cours des siècles.

Au XIe siècle le pont fut roman, au XIVe siècle il fut fortifié pour devenir pont royal au XVIe siècle et enfin du XVIIe au XXe siècle devenir le Pont-Vieux...

Maisons des tanneurs, le long du Lot.

Le Lot à Espalion...

 


St Marc

Jeudi 25 Avril 2024