Fenioux : lanterne des morts du XIIème siècle. Le feu qui brillait au sommet de la lanterne servait de repère aux pèlerins.

Cette lanterne est constituée de 11 colonnes, avec un escalier intérieur de 38 marches et un lanternon surmonté d'une croix. Un caveau voûte est adossé à la lanterne. Elle est classée au titre des monuments historiques depuis le 18 avril 1914, recensement de 1862. Une réplique de cette lanterne a été construite à Lozay sur l'aire de repos de l'autoroute A10 (sens Paris-Bordeaux), en 1994.

Juicq: Petite commune localisée 18,6 km après notre départ de Saint Jean d'Angely....

Eglise Saint Pierre de Juicq -

L'église de Juicq, malgré son isolement et l'itinéraire du chemin qui la laisse de côté, mérite le détour.Elle est à  nef unique avec un  clocher-porche d'une taille imposante.

La façade de l'église de Juicq

Dans le cimétière qui entoure l'église on peut voir de nombreuses tombes anciennes, certaines en forme de sarcophage  comme à Aulnay...

Le chemin entre Juicq et Le Douhet...

L'enceinte du château au Douhet... Approchons-nous...

Le Douhet : Ce château était autrefois une des résidences des évêques de Saintes.

Le château du Dohuet, la rigueur classique de sa façade lui confère une allure presque militaire.  Il a été vendu par appartement dans le cadre d'une loi de defiscalisation....

Après le château: l'emplacement d'un ancien lavoir...

L'église Saint Martial est un édifice roman du XIIe siècle pour l'essentiel.

L'intérêt majeur de l'édifice réside dans son décor sculpté essentiellement concentré sur la façade et, à l'intérieur, sur les chapiteaux du choeur.En cliquant sur la photo pour l'agrandir on découvre le détail des voussures du portail et notamment sur la voussure supérieure et en son centre le Christ en majesté encadré par les apôtres.

Au milieu de la voussure la Rédemption par le Christ sacrifié est mise en valeur avec l'agneau pascal adoré par les anges...

Les sculptures de curieux personnages ornent l'église....

Le choeur de l'église

Fresque sur les murs de l'église.

Fresque sur les murs de l'église.

Une autre belle fresque...

En l'église: le baptême du Christ

Des chapiteaux du portail présentent des hommes et des femmes en proie aux péché, personnifié notamment par le serpent qui rappelle la faute originelle.

Un personnage enigmatique et quelque peu montrueux domine la façade...

La position même du clocher, au nord du choeur, est peu courante en Saintonge.

A côté de l'église Saint Martial un petit bâtiment à la destination inconnue...

Un dernier regard sur cette église Saint Martial avant de reprendre notre pérégrination...

Notre chemin est facilité depuis notre arrivée en terre de Saintonge par l'implantation de ces bornes qui nous facilitent notre chemin.

Fontcouverte:Nous avons parcouru 28,4 km et découvrons l'église Saint Vivien qui fut construite au XIIe siècle et remaniée au XVIIIe et XIXe siècle.Elle est à classer parmi les nombreux édifices de transition entre roman tardif et gothique.

Le portail de Saint Vivien est d'une sculpture très simple: sur ses voussures, une seule est ornée de feuillages et de triangles.

Une façade dépouillée et quelque peu austère...En quittant l'édifice nous allons entrevoir  les vestiges aériens d'un aqueduc . L'eau captée près de Douhet traversait la charente sur un pont de 400 m aujourd'hui disparu...

On aperçoit Saintes après un parcours

On avance...on avance... Le terme de notre étape se rapproche!

L'Abbaye aux Dames: Premier  couvent de femmes de Saintonge, il fut fondé en 1047 par G.Martel, comte d'Anjou, et sa femme Agnès de Bourgogne (qui plus tard prendra le voile) .Les religieuses bénédictines étaient chargées d'élever les jeunes filles nobles.

Le clocher et le chevet de l'église abbatiale

Un clocher en pomme de pin domine l'édifice. ce genre de clocher en forme de cône couvert d'écailles est typique de la région et se retrouve dans d'autres églises sur le chemin.

La façade occidentale  de l'église Notre Dame (XIIe siècle) est la plus grande et l'une des plus ornées de Saintonge.

La façade occidentale est caractéristique du style roman saintongeais. Cette façade-écran tripartite, bien que mutilée lors des guerres de religion et sensiblement modifiée durant la campagne de restauration des années 1924-1939, conserve notamment un portail à quatre voussures. Le portail est flanqué de deux arcades où dominent le thème de la rédemption et du jugement dernier.

Le portail est sculpté sur le thème du 'Sermon saintongeais'.

 Les claveaux montrent les vieillards de l'apocalypse, les rois de l'ancien testament – dont David, reconnaissable à sa harpe – ou encore des représentations animalières (lions, oiseaux, dont deux buvant dans une coupe, probable allusion à l'eucharistie). La seconde voussure est ornée des symboles des quatre évangélistes entourant l'agneau pascal, symbole christique.

La voussure inférieure se distingue par ses représentations d'anges en adoration, dont deux portant une nuée d'où surgit la main de Dieu, laquelle fait un geste de bénédiction en direction des fidèles pénétrant dans le sanctuaire.

L'arcade de gauche montre notamment le Christ accueillant les âmes. Contrairement à l'habitude, celles-ci sont exclusivement présentées sous des traits féminins, ce qui s'explique par la nature même de cette abbaye.

L'arcade de droite représente la Cène

Une porte particulièrement ornée de l'abbaye

Détail architectural de l'abbaye

Quelques sculptures de la façade...

L'intérieur de l'église abbatiale

TETE SCULPTEE (Apôtre?) (fin XIIe siècle?)  Ce vestige unique au sein de la collégiale ne se rattache à aucun autre élément connu sur le site. Sa qualté d'exécution, dans un style qui évoque la statuaire languedocienne, témoigne de l'importance et du rayonnement de l'Abbaye-aux-Dames au XIIe siècle.

Le superbe choeur de l'église abbatiale de l'Abbaye aux Dames

Un très beau vitrail orne le choeur

L'Arc de Germanicus: Elevé en 18-19 après J-C cet arc est une porte monumentale, point d'orgue de la voie Agrippa qui reliait Saintes à Lyon

Ruelle médiévale dans le quartier historique de Saintes.

Le centre historique de Saintes vu depuis l'esplanade du Maréchal-Foch.

La charente traverse lentement la cité de Saintes...

Le clocher de la cathédrale saint Pierre de Saintes. Ce clocher-porche domine le paysage urbain. Dominant les toits de la ville de près de 58 mètres, il devait à l'origine supporter une flèche en pierre qui l'aurait fait culminer à 96 mètres. Demeuré inachevé à la suite des guerres de religion, il est couvert d'un dôme en cuivre lui conférant une silhouette atypique. Un escalier à vis torte datant du xve siècle permet de rejoindre la plate forme sommitale.

La cathédrale Saint Pierre: Son  portail occidental est formé d'une ogive en arc brisé à quatre voussures sur lesquelles se déploient des représentations d'anges, d'apôtres et de figures de l'ancien testament. Ces sculptures se répartissent en quatre anges de chaque côté, puis cinq personnalités (évêques, bâtisseurs...), puis six personnalités (chevaliers, évêques...) et enfin sept apôtres.

Le centre historique de Saintes est dominé  par la silhouette massive de la cathédrale Saint-Pierre. L'architecture atypique de la cathédrale est due aux déprédations commises durant les guerres de religion.

L'intérieur de la cathédrale se caractérise par la sobriété de ses lignes.

Le choeur de la cathédrale Saint Pierre

Établi au sommet de la « Colline du Capitole », en surplomb du centre historique, le logis du gouverneur est l'unique vestige de l'ancienne citadelle conçue au début du xviie siècle par le gouverneur Louis de Perne.

La montée vers la basilique Saint Eutrope peut apparaître fatigante pour le pèlerin qui a marché 34,9 km dans la journée....(S'il est parti de Saint Jean d'Angely)

La basilique Saint Eutrope apparaît dans toute sa splendeur.....L'édifice était conçu pour être une grande église de pèlerinage. Son plan est original car il fallait préserver un lieu de culte pour les moines et en même temps permettre à la foule des pèlerins de venir se recueillir davant les reliques du saint.On a donc construit une église à trois niveaux. Une vaste crypte avec un large déambulatoire et des chapelles rayonnantes étaient destinée aux pèlerins.Au-dessus, un choeur de même dimension était réservé aux moines. Une nef à six travées était commune aux deux sanctuaires superposés. Un système d'escaliers permettait de descendre vénérer le tombeau de saint Eutrope sans gêner l'office conventuel. Beaucoup de ces constructions ont hélas disparu: A l'emplacement de la nef se trouve désormais la place Saint Eutrope....Quand on voit la perfection de ce qui nous reste on peut regretter tout ce qui a été détruit inconsidérablement...La basilique fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques par la liste de 1840. Elle est également inscrite au patrimoine mondial de l'humanité par l'Unesco au titre des chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle en France.

Vue de la basilique de la place Saint Eutrope

La flèche de la basilique Saint Eutrope vue depuis l'amphitéâtre romain.

Le clocher de la basilique et son chevet

Un superbe chevet que celui de la basilique Saint Eutrope!

A l'intérieur de la basilique: Quelques scènes représentatives: La céne

L'entrée de la crypte qui va nous mener au tombeau de saint Eutrope

Choeur de l'église basse et cénotaphe du saint

Le cénotaphe de Saint Eutrope dont on peut lire le nom EUTROPIVS

L'Amphithéâtre gallo-romain de Saintes, appelé localement les Arènes de Saintes, fut commencé sous le règne de l'empereur Tibère (14-37 ap. J.-C.) et terminé sous Claude (41-54 ap. J.-C.). Il était situé à Mediolanum Santonum (actuelle ville de Saintes), capitale de la civitas Santonum (la cité des Santons, subdivision administrative romaine) et de la province de Gaule aquitaine

L'arène mesurait 66,5 mètres de long pour 39 mètres de large et était entourée d'un mur en blocs de grand appareil de 2 mètres de haut

 Témoignage de l'époque romaine, l'amphithéâtre est achevé au début du règne de l'empereur Claude. Mesurant 126 mètres sur 102, il est reconnaissable à sa structure particulière, la cavea étant appuyée sur deux versants du « Vallon des Arènes » et sur un remblai. Animaux sauvages et gladiateurs accédaient à l'arène par deux vomitoria établis à l'ouest et à l'est.

Les thermes de Saint-Saloine sont postérieurs à ces deux monuments majeurs de la ville antique, et semblent dater de la seconde moitié du premier siècle. Seuls subsistent de nos jours une partie des murs du caldarium, inscrits dans les ruines d'une église paléochrétienne qui a donné son nom au monument. Tout comme les thermes de Saint-Vivien aujourd'hui disparus, ils étaient alimentés par un aqueduc dont des tronçons sont toujours visibles au nord de la ville et en cours de fouilles archéologiques depuis 2003.

Le gite pelerin de Saintes situé à proximité de la basilique Saint Eutrope

Franchir la porte pour un sommeil réparateur après 35 km de pérégrination auxquels s'ajoutent le cheminement au sein de Saintes pour la découverte de la ville....

 

 

 


Ste Gwladys

Vendredi 29 Mars 2024