après 3,3km de pérégrination nous arrivons à Osserain-Rivareyre...

Paysage peu avant Saint Palais....10km après Osserain!

Les Pyrénées sont désormais bien distincts et ne nous quitteront plus avant longtemps...

En approche de Saint Palais...

Nous y sommes....

Saint Palais et sa rivière: La Bidouze!

L'église actuelle Sainte Marie-Madeleine de Saint Palais est moderne (de style néo-gothique). Elle a simplement gardé de l'ancien sanctuaire un tableau représentant saint Paul, une statue de Notre Dame et un sarcophage.

Autre vue de l'église de Saint Palais et, en premier plan, le monuments aux morts de la cité.

La nef de l'église

Le chœur de l'église

Une maison noble décorée de têtes, sur la façade. Les photos suivantes les recensent......

Henri II

Jeanne d'Albret

Une figure diabolique...

Le fils de Jeanne d'Albret

Tête allégorique de femme

Le gîte des pèlerins se situe dans l'ancien couvent des Franciscains

Vue du cloître des franciscains (avant)....

Autre vue du cloître des Franciscains (avant)

Vue du cloître des Franciscains aujourd'hui....l'art a  détrôné la végétation!

La stèle discoïdale de Gibraltar fut érigée en 1964 pour marquer la réunion des trois chemins (Tours, Vézelay, Le Puy). Elle est posée sur un socle où est gravée la croix des chevaliers de Saint Jacques d'un côté, et un bourdon et une calebasse de l'autre. Le nom de « Gibraltar », Xibaltarre en basque, est un toponyme fréquent en Pays basque qui indique un lieu de campement de Gitans venus d'Andalousie. Certains voient plutôt dans ce cas une déformation du basque Salbatore 'Sauveur', du sanctuaire de Saint-Sauveur, sans rapport donc avec le džabal al-Ṭāriq.

Une rude montée vers la chapelle de Soyarza se précise lorsque l'on découvre le chemin à parcourir....

L'oratoire abri de Soyarza a remplacé une chapelle plus ancienne, Notre Dame de la Garde, confiée aux chanoines de Roncevaux.

Sur le fronton de la chapelle une inscription nous rappelle...que nous sommes en terre basque!

L'intérieur de la chapelle de Soyarza....

un petit oratoire jouxte la chapelle...

Une table d'orientation nous permet un repérage sur un magnifique paysage sur la chaîne pyrénéenne...

La rude montée est très largement compensée par une vue féérique sur ces Pyrénées qu'il nous faudra affronter dans les prochains jours pour passer en territoire espagnol...

On quitte la chapelle de Soyarza et son magnifique site à regret par un chemin qui descend très fortement...

A Harambeltz était le prieuré hôpital bénédictin de Saint Nicolas. La chapelle romane qui subsiste a, sur le tympan de sa porte, un chrisme du XIe siècle surmonté d'une croix de Malte et d'une étoile à cinq branches. A l'intérieur: peintures, retable du XVIIIe, chaire, statue de saint Jacques du XVIIe siècle.

La chapelle Saint-Nicolas d'Harambeltz22 date des XIIe, XIIIe et XVIIe siècles. Le hameau possède une chapelle, unique vestige du prieuré-hôpital indépendant de tout ordre religieux, est dédiée à saint Nicolas, patron des voyageurs. Elle renferme un retable peint du xviie siècle, une belle statue de l'apôtre et un curieux relief en bois représentant la Vierge trônant sur un coffre. À remarquer, le chrisme du xie siècle au-dessus de la porte, surmonté d’une croix de Malte et d’une étoile à cinq branches, ainsi que le porche sous lequel se reposaient les pèlerins. L’histoire basque se distingue par ses donats, communautés laïques et familiales dont les membres étaient voués au prieuré et à l'hôpital et liés par des vœux mineurs : obéissance, pauvreté et chasteté en cas de veuvage. Dans le cadre de leurs engagements, les donats qui œuvraient sur l'ordre du prieur se mettaient au service des pèlerins. Harambeltz et Utxiat ont abrité d'importants prieurés hôpitaux médiévaux dont l'organisation reposait sur les donats. Depuis la fermeture de l'hôpital de Harambeltz, par Louis XVI en 1784, quatre familles de donats se sont instituées propriétaires de la chapelle qu'elles ont pris en charge de génération en génération. Leurs descendants vivent encore aujourd'hui dans les maisons voisines de la chapelle. Copropriétaires de la chapelle, ils en assurent en commun l'entretien. La succession était dévolue à l’aîné des garçons, « le masle excluant la femelle », à la manière des maisons nobles de Basse Navarre, et, faute de garçon à la fille qui assurait à son mari la charge de donat. À tour de rôle les maîtresses de maison veillent à la propreté de l'édifice et des objets de culte. Le proche logis d'une famille de donat porte sur sa façade une inscription du xviiie siècle mentionnant l'édification de leur maison en 984 et sa reconstruction en 1786, deux ans après la suppression des hôpitaux et des donats en Basse Navarre.

Le chrisme du XIe siècle

Le cimetière qui jouxte la chapelle Saint Nicolas

Ostabat se rapproche...On y sera bientôt!

Nous arrivons...vue sur Ostabat.

Lorsque l'on arrive à proximité d'Ostabat, on découvre cette stèle et une indication du chemin à suivre à gauche de celle-ci pour rejoindre le village et quittait ainsi la route. Nous vous déconseillons de le prendre car encaissé et étroit, caillouteux et glissant il n'a qu'un mérite c'est de nous faire passer devant la vieille maison Ospitalia au bas du village ce qui ne nous apparaît pas important surtout si vous n'envisagez pas d'y séjourner... Poursuivez par la route, c'est plus simple!

A l'entrée d'Ostabat (si vous avez pris le raccourci proposé) se situe l'ancien hôpital pour pèlerins  saint Antoine devenu gîte (Maison Ospitalia)...

Quelques sculptures anciennes ornent les façades des maisons à Ostabat...

Nous sommes bien en terre pèlerine à Ostabat!

linteaux sculptés de pierre au centre du village qui ornent les anciennes maisons navarraises.

L'église Saint Jean Baptiste  d'Ostabat est moderne, de style néo-gothique. Elle se trouve dans la ville haute qui fut une des premières bastides d'Aquitaine...

Autre vue de l'église Saint-Jean-Baptiste à côté du traditionnel fronton!

 


St Marc

Jeudi 25 Avril 2024