Bardais : L'église Saint-Laurent a été édifiée au XIIIe siècle.

Ainay-le-Château est au Moyen Âge une des dix-sept châtellenies des ducs de Bourbon en Bourbonnais. La ville est alors close de remparts et un château se dresse autour de l'église Saint-Étienne.

Ainay-le-Château

Eglise Saint-Etienne d'Ainay-le-Château édifiée au XIIIe siècle.

Arrivée à Saint Paul les Dax-Les pèlerins découvrent cette fontaine peu avant d'atteindre l'église Saint Paul.

L'église Saint Paul est situé au sein d'un espace verdoyant et reposant.

Le clocher de l'église Saint Paul

Vue de l'abside

L'abside et son arcature...

Détail de l'abside.La frise de bas-reliefs représentée sur cette abside commence par montrer une représentation animale et, au travers de représentations variées, s’achève sur la vision de la Jérusalem nouvelle de l’Apocalypse qui symbolise une finalité, un événement heureux ou encore une victoire.

 Animaux fantastiques surgis à l’appel de la cinquième et sixième trompette de l’Apocalypse,Sept animaux sont disposés et même concentrés dans ce premier bas-relief. Lorsque l’esprit de l’homme est concentré et qu’il se trouve dans de bonnes dispositions, lorsqu’il a envie de comprendre la signification des choses spirituelles, des choses d’en haut que les bas-reliefs de l'église de saint-Paul-lès-Dax représentent, la libre imagination soutient sa créativité et lui révèle un monde nouveau.

 Les Saintes femmes au tombeau du Christ

Ce bas-relief montrerait au travers d’une représentation ce qui est important et désirable : trois livres sont présentés ici, trois livres qui permettraient d’accéder à la connaissance spirituelle de ceux qui les portent. L’artiste a pu vouloir exprimer l'importance de ces livres en mettant en avant ou en valeur ceux qui les portent.  La connaissance que l’intelligence se doit de saisir, pourrait être définie comme étant celle de ceux qui, les pieds nus, sont assis et par-là même trônent, en étant auréolés.  Dans une représentation spirituelle, « être assis », du verbe seoir, c’est être établi. La connaissance spirituelle s’établit toujours dans la connaissance de

Trois animaux -  La Cène

 Le baiser de Judas – L’arrestation du Christ au mont des Oliviers, - La crucifixion

Sainte Véronique -Dragon - Le Christ ressuscité (Image de la Jérusalem nouvelle).

 Des animaux hybrides à tête de cheval et serres d'oiseau.

 Deux grands oiseaux picorent des grappes de raisin.

Des hommes tiennent par les cheveux deux femmes placées aux angles de la corbeille.

 Sorte de grands chevaux aux longues pattes fourchues.

Deux pélicans s'ouvrent le poitrail.

Des dompteurs plongent leurs mains dans la gueule du lion.

 Une bataille entre deux hyènes

Trois hyènes marchant de gauche à droite sont plus exactement traitées que celles du chapiteau précédent.

 Deux têtes de lion. De la gueule de l'un d'eux ressortent deux pattes.

 La corbeille est cylindrique. Des têtes de lions laissent tomber des lianes qui se courbent et se croisent.

Trois grands oiseaux piquent le sol et de belles grappes - bien décorées.

 Un baladin se tient en équilibre sur la tête et les mains et fait rouler sur ses pieds nus une grosse boule. Il y a un personnage assis et un musicien. Le tailloir est orné de grappes de raisins.

Des acrobates suspendus aux cheveux d'une femme qui les retient par les pieds. Cette scène se rapproche de celle des baladins.

 Deux oiseaux de proie, peut-être des aigles et un oiseau plus petit : un corbeau.

Un chapiteau assez médiocre inventé dans les années 1960 lors d'une restauration. L'original, retiré au siècle dernier, serait au musée des Beaux-Arts d’Agen. Il figure un homme et une femme enlacés

 Des feuillages et têtes d’oiseaux.

Même chapiteau que le précédent:Trois oiseaux à figure humaine, trois têtes d’hommes et mufles de lions.

Son abside, construite vers 1120-1130, a été associée à une nef sans doute plus ancienne qui a été remplacée au xive siècle par une nef gothique qui a été détruite en 1855 pour être remplacée par la présente nef à collatéraux.

À cause de son abside romane du xiie siècle, véritable joyaux du Moyen Âge, l’église Saint-Paul fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques par la liste de 1862

L’église Saint-Paul dispose d’un orgue expressif construit en 1976 par le facteur Robert Chauvin de Dax.  Cet orgue se compose d’un buffet moderne à trois tourelles plates encadrant deux plates-faces qui est peint en vert et rouge rehaussé de dorures. La boîte expressive du positif de poitrine9 est apparente au-dessus de la console en fenêtre. Les transmissions sont mécaniques. Il dispose de 3 claviers de 56 notes et un pédalier de 32 notes.

Dax : Vieux pont sur l'Adour. Depuis l’époque préhistorique, Dax a constitué le point de jonction de deux zones géographiques d’économie différente, mais de même langue, séparée par le fleuve Adour. Comme il existait un lieu de passage, la roque de Milan, les Romains y établirent un pont, point médian de la route des Antonins entre Bordeaux, l’Aquitaine et la Gaule, et Pampelune et l’Espagne. Cette route a perduré, suivie tant par Charlemagne que les pèlerins de Saint Jacques de Compostelle, les évêchés de Bordeaux, de Dax et de Pampelune se rejoignant à son niveau.

Dax : Place de la Cathédrale.

La façade occidentale de la cathédrale (réalisée à la fin du XIXème siècle.

 La façade principale et le flanc sud présentent un aspect massif, presque austère. En revanche, le flanc nord, donnant sur une agréable placette du centre historique, ne manque pas de charme, malgré une certaine raideur.

Dax : Cathédrale Notre-Dame-Sainte-Marie. À la fin du XIIIe siècle, en pleine période de prospérité pour la ville, l'évêché fait construire une série de bâtiments ecclésiastiques, dont une nouvelle cathédrale bâtie sur un ancien sanctuaire roman, devenu trop exigu. L'édifice gothique s'est effondré en 1646, et seul subsiste de cette époque le splendide Portail des Apôtres, dans le bras du transept Nord, classé en 1884.

Détail de la porte monumentale en façade.

La nef de la cathédrale

Intérieur de la cathédrale : À la croisée du transept la coupole est ornée de peintures. Dans le chœur, ont été conservées les belles stalles des chanoines datant de l'ancienne cathédrale (XVIe siècle). Le maître autel et l'autel de la Vierge, en marbre de couleurs du milieu du XVIIIe siècle sont l'œuvre des sculpteurs avignonnais d'origine suisse, les frères Mazzetti.

Les fonts baptismaux de la cathédrale

Vitrail représentant le baptême du Christ.

Le portail des apôtres se situe à l'intérieur même de la cathédrale de Dax.  Magnifiquement décoré, le portail des Apôtres constitue l’unique élément de l’édifice gothique encore présent sur la cathédrale Notre-Dame de Dax.Très imposant, le portail mesure 12 mètres de haut et 8 mètres de large.  En son centre, il est occupé par la statue d’un Christ enseignant, entouré des douze apôtres. Ces derniers, hauts de 1,90 mètre, remplacent les fûts de colonnes. Le tympan, partie haute du portail, présente le thème du Jugement dernier. Juste en dessous, saint Michel pèse les âmes, tandis qu’un démon accroupi près de lui tente de les récupérer. D’autres personnages occupent les voussures : anges, prophètes et évêques, vierges sages et vierges folles. Au total, 78 statues en calcaire composent ce portail.

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Détail du tympan du portail  des apôtres.Il présente le thème du Jugement Dernier

Saint Jacques est le deuxième apôtre en partant de la gauche...

Saint Jacques (détail)

Dax est célèbre pour ses eaux thermales depuis l'Antiquité. D'apparence ordinaire, cette eau a révélé ses vertus thérapeutiques. En effet, la « légende affirme : « Un légionnaire romain en garnison à Dax avait un chien perclus de rhumatismes. Partant en campagne et sachant que son pauvre compagnon ne pourrait pas le suivre, il résolut de le noyer dans le fleuve de l'Adour. Quand le légionnaire revint, il eut la surprise de retrouver son chien revigoré par la boue thermale dans laquelle il avait échoué, au bord du fleuve ». C'est ainsi que le thermalisme serait né à Dax.

Le légionnaire romain et son chien rappelle ce qui fut le point de départ de la notoriété des eaux de Dax....

La Fontaine chaude ou Source de la Nèhe jaillit à proximité de la cathédrale. Du nom d'une déesse nordique des eaux, la Nèhe, la source constitue le véritable symbole de la station. Construite au XIXe siècle sur l'emplacement supposé des anciens thermes romains, la Fontaine Chaude a un débit journalier de 2 400 000 litres d'eau, précieux liquide chaud à la température de 64°. L'aire d'émergence des sources de Dax résulte d'une faille datant de l'époque d'érection des Pyrénées.

Robinets de la Fontaine chaude.

Eglise Saint-Vincent-de-Xaintes : Elle est située dans une ancienne commune indépendante, annexée plus tard par la ville de Dax; elle porte le nom du premier évêque de la ville. Le saint évêque aurait été martyrisé à cet endroit. Construite sur l'emplacement d'une basilique du XIe siècle, érigée elle-même sur un temple gallo-romain, l'église actuelle, de style néo-roman, date de 1893. Elle conserve de cette basilique le Christ qui se trouve au-dessus de la porte d’entrée. L'ancien cimetière, qui est devenu la place de l'église, contenait de nombreux sarcophages mérovingiens, l'un deux sert d'ailleurs de maître-hôtel à l'église.

Les remparts gallo-romains de Dax furent édifiés au IVe siècle de l'ère chrétienne. Ils s'étendaient alors sur un périmètre de 1 465 mètres, présentant une épaisseur de 4 m et une hauteur d'une dizaine de mètres en partant du fossé. Ils étaient percés de trois portes et ponctués de 46 tours.

Autre vue des remparts de Dax

 

mand-Montrond3_out/003p.jpg" border="0" alt="Eglise Saint-Etienne d'Ainay-le-Château (photo Jack Trouvé)." width="88" height="88" />

 

Ainay le Château : Belle Pietà du XVIe siècle en son église..

Ainay-le-Château : porte fortifiée (photo Jack Trouvé).

Ainay-le-Château : enceinte (photo Jack Trouvé).

Charenton du Cher : L'église romane Saint-Martin a gardé sa nef, voûtée en berceau lambrisé et son chœur de la fin du XIe siècle encadrés par le clocher coiffé d'une flèche octogonale couverte d'ardoises et les chapelles du XVe au XIIe siècle.

Charenton du Cher : Le portail de l'église Saint-Martin

Saint-Pierre-les-Etieux : L'église Saint-Pierre est une église romane du XIIe siècle, dédiée à saint Pierre (photo Jack trouvé).

Saint-Pierre-les-Etieux : L'église Saint-Pierre a été édifiée au cours de la première moitié du XIIe siècle. Situé au sud du chœur, l'oratoire daterait du XIe siècle. Le clocher était composé d'une tour carrée divisée en 4 étages surmontée d'une longue flèche qui dominait à près de 50 mètres et qui s'est effondrée au début du xxe siècle. Une maquette reconstituant l'ensemble est visible à l'intérieur de l'église.

Saint-Pierre-les-Etieux : Détail de l'église romane.

Vieux pont de pierre du XVe siècle enjambant la Marmande 2,7 km avant d'arriver à Saint-Amand.

Ecluse à 1,2 km du centre de Saint-Amand.

Saint-Amand-Montrond : L'église Saint-Amand (XII-XIIIe). Le style, à la fois roman et gothique de l'église, est dû à la confrontation de deux cultures, celle du nord de l'Aquitaine et celle du sud de l'Ile de France. Elle dégage un charme médiéval rehaussé d'une décoration aux tons arabo-espagnols qui rappelle qu'elle était placée sur le chemin du pélerinage de Compostelle.

Saint-Amand-Montrond : L'église Saint-Amand (XII-XIIIe) abrite des vitraux de Max Ingrand.

Saint-Amand-Montrond : Le canal du Berry.

Saint-Amand-Montrond : Pont sur le Cher.

La maison de Louis Lecoin (1888-1971): militant pacifiste et anarchiste à l'origine de l'Union Pacifiste de France, défenseur de l'objection de conscience.

Saint-Amand-Montrond :

Saint Amand-Montrond : La tour Malakoff érigée par le général-marquis de Rochechouart-Mortemart en l'honneur des troupes victorieuses de Napoléon III durant la campagne de Crimée. Elle porte la mention « Gloire immortelle à l'Armée d'Orient - 8 septembre 1855 ».

Saint-Amand-Montrond : Le musée Saint-Vic est installé dans une demeure du XVIe siècle avec  son jardin public. Ce musée d'art et de traditions populaires présente des collections locales, de - 100 000 à nos jours. Arbre aux sabots (création de Louis Touzet, bois, 1re moitié du XXe siècle), descente de Croix, Charles II d'Amboise (huile sur bois par B. de Conti, XVIe siècle), buste du Grand Condé, tête d'enfant (sculpture provenant du site gallo-romain de Drevant).

 

 

 


Ste Odette

Samedi 20 Avril 2024