5 km après avoir quitté Arudy nous arrivons à Buzy....

Buzy:Église Saint-Saturnin (fin XVIIIe siècle, début XIXe siècle).

Dolmen de Buzy dit Calhau-de-Teberno (M-H)

Lors de la construction de la voie ferrée en 1880, le dolmen se trouvait sur le tracé de la ligne. En le déplaçant, on trouva une sépulture néolithique comprenant des silex taillés, des poinçons en os, un polissoir et des rouleaux de pierre servant à moudre les grains.

Magique...

Ogeu-les-Bains:L'église Saint-Just

Ogeu-les-bains:Le four banal:c'était un four à bois mis à la disposition des habitants par le seigneur, comme le moulin banal.Le seigneur en imposait l'usage à ses sujets et percevait une redevance sur chaque utilisation.

Ogeu-les-Bains: Le lavoir

 

Herrère:Nous passons devant l'église Saint-Jean-Baptiste: nous avons alors parcouru 14,2 km depuis le départ d'Arudy...

Nons arrivons à Oloron-Sainte-Marie but de notre étape.

Oloron-sainte-Marie: nous découvrons cette belle localité...

D'anciennes maisons se collent les unes aux autres sur cette pittoresque rue...

Oloron: une porte qui ne date pas d'hier!

 

Nous sommes place Saint-Pierre et découvrons l'ancienne église du même nom aujourd'hui désaffectée.

Le gave d'Aspe traverse calmement la ville!

Le gave d'Aspe.

 

Oloron-Sainte-Marie: L'ancienne cathédrale Sainte-Marie

Oloron : Cathédrale fortifiée Sainte-Marie avec sa tour et son porche...

Tour et porche

 

Cathédrale Sainte-Marie. Sa construction débuta en 1102, Après un incendie, l'évêque Roger de Sentes fit bâtir une cathédrale fortifiée dotée d'un clocher-porche et d'un portail roman. Puis, après un nouvel incendie, elle fut reconstruite dans le style gothique elle est décidée par le vicomte de Béarn Gaston IV le Croisé. Cette ancienne cathédrale était le siège épiscopal de l'ancien diocèse d'Oloron, qui a été supprimé en 1802.

La tour a fière allure

 

Portail roman de la cathédrale Sainte-Marie : sans doute, l'élément architectural le plus intéressant à découvrir à Oloron. En avant de son portail roman, un massif clocher-porche du XIIe siècle de caractère défensif surmonte une toiture d'ardoises. Le tympan principal est orné d'une descente de Croix sculptée. On, peut reconnaître Joseph d’Arimathie, arc bouté soutenant le corps du Christ, Nicomède achevant de déclouer Jésus avec des tenailles, une sainte femme recevant la main du Christ, Saint Jean à droite tenant un marteau recourbé et la Vierge Marie un peu à l’écart sur la gauche (Photo Gilbert Buecher).

Dans la voussure supérieure figurent les vingt quatre vieillards de l’Apocalypse dans la Gloire du Ciel. Ils brandissent des luths ou des violes et tiennent des vases de parfum.

Au centre de la voussure supérieure, l’agneau pascal portant la croix glorieuse avec inscription «  Dans la croix, la Salut et la Vie » évoquant la rédemption accomplie par le Christ. Désormais, les vivants de la terre et du ciel sont associés au Christ pour la Gloire de Dieu (Photo Gilbert Buecher).

Détail agneau pascal.

A droite du tympan: personnage non encore identifié.

A gauche du tympan: personnage non encore identifié.

Eglise Sainte-Marie: Sur le tympan est représentée la Descente de croix.

On voit un monstre aux crocs menaçants en train de dévorer un homme. Il a réussi dans son entreprise, car seules la taille et les jambes n’ont pas encore été englouties. Cet homme a les pieds posés sur un autre monstre; sans doute, dans un premier temps, était-il venu à bout d’une difficulté représenté par ce monstre dominé. Puis une autre difficulté plus grave encore, serait apparue, et il aurait été vaincu par une passion plus difficile à dominer. Il est alors englouti par le monstre dominant. D’où l’expression connue de passion dévorante, car il ne s’agit, comme on peut le voir, ni d’un tigre, ni d’un lion mais d’un être mythique (Photo Gilbert Buecher).

La véhémence. Il faut prévenir l’homme des dangers qui le menacent. Mais comme c’est bien souvent le cas, cet homme a les oreilles bouchées. Il n’entend pas ou très peu. Il faut lui crier dans l’oreille pour qu’il accepte de prêter attention. C’est ce que font ici nos deux personnages qui déforment volontairement leur bouche, pour monter une bouche grande ouverte, une bouche qui hurle pour avertir du danger (Photo Gilbert Buecher).

La langue évoque la Parole donc l’imagier l’utilise pour rappeler , en somme, qu’Adam et Eve avaient, dans la jardin, d’autres moyens pour communiquer.  Autrement dit, l’imagier roman, entre autres symboles dont la barbe, utilise la langue tirée pour rappeler la condition de l’Homme de la Chute. Celui qui a maintenant besoin d’une langue pour parler, celui qui doit parler pour communiquer.  La double langue évoque le double langage qui consiste à tenir des propos différents selon les circonstances ou les personnes à qui on s’adresse. Autrement dit, la parole dont nous ne pouvons nous passer permet de mentir, de tromper, de dissimuler et ceux qui écoutent ont peu de moyens de découvrir si celui qui leur parle dit le vrai ou le dénature. L’on devine d’ailleurs les petits diables camouflés dans les volutes du double langage (photo Gilbert Buecher).

Le cavalier victorieux. Le cavalier, vraisemblablement un chevalier, dirige son cheval d’une seule main, montrant ainsi une maîtrise apparente de l’animal qui symbolise ici les instincts de l’homme. Le cavalier n’exerce plus une attention soutenue sur sa monture qu’il pense avoir dominée. Le cheval, lui, tourne la tête pour vérifier si le cavalier lui prête toujours attention à ce qu’il est en train de faire. Or il a posé un sabot sur la tête d’un petit homme recroquevillé, terrorisé sans doute.  Pour plus d’informations, lire l’article sur « Le cavalier victorieux » sous l’onglet Travaux/Spiritualité/Le Cavalier Victorieux (photo Gilbert Buecher).

L’homme de la chute est encore tout agrippé au monde de la manifestation. C’est ainsi que nous nous cramponnons à la matière dont nous avons du mal à nous séparer. Dans cet attachement aux choses de ce monde des illusions nous n’avons que très peu de chance de nous élever si nous persistons. La chevelure exagérée présentée ici souligne le système pileux hérité de la chute (photo Gilbert Buecher).

Le centaure, mi-homme, mi-animal s’apprête à prendre une flèche dans son carquois. Il veut viser le personnage ailé situé devant lui. Viser signifie atteindre, c’est son but. Cet homme a assimilé en lui même tout le langage symbolique que l’on prête aux oiseaux. C’est un être humains devenu plus préoccupé de spirituel que de matériel et, somme toute plus léger qu’il ne l’était en commençant son existence. Le corps du vieil homme, en adoptant la forme d’un oiseau s’est transformé en une matière plus subtile et moins lourde (photo Gilbert Buecher).

Souvent représentés sous forme d’atlante il est très fréquent de rencontrer des statues d’hommes portant quelque chose de pesant. Et bien évidemment cet effort leur fait plier les genoux. Le fardeau que nous avons à porter sur cette terre représente les conséquences qui découlent de ce qu’est la nature humaine, les conséquences de la séparation et toute la responsabilité d'initier la voie du retour. Et si le fardeau était trop lourd pour un homme seul, il peut partager la charge avec un autre, ou une communauté, car sans l'aide des autres l'on ne peut rien. Mais dans ce cas là , il est lié à l’autre, voire même enchaîné et perd ainsi une grande parcelle de liberté. Une représentation en tous points identique à celle-ci se trouve à MORLAAS, à quelques km d’Oloron, sur la voix d’Arles (Photo Gilbert Buecher).

Le choeur de la Cathédrale Sainte-Marie

Eglise Sainte-Marie:La nef centrale

Eglise Sainte-Marie: Vitraux représentant la Vierge Marie, l'Enfant Jésus et Saint Joseph

Bénitier dit des lépreux

Eglise Sainte-Marie: chapiteaux

Eglise Sainte-Marie: série de chapiteaux

 

Une juste reconnaissance!

 

 A côté de l'église sainte-Marie nous avons saint Grat! (Lire la légende sur la photo suivante).

La légende de Saint Grat.

Oloron-Sainte-Marie: L'église Sainte-Croix

Eglise Sainte-Croix: autre vue

L'église Sainte-Croix : Le clocher roman est une tour fortifiée au-dessus du bas-côté nord.

Eglise Sainte-Croix: le choeur et son abside

L'église Sainte-Croix: Le choeur

Détail du choeur de l'église Sainte-Croix

Eglise Sainte-Croix: Détail du choeur

Eglise sainte-Croix:Chapiteau représentant les rois mages (localisé à l'entrée sud du choeur)

Eglise Sainte-Croix: Chapiteaux mettant en scène un saint homme à nimbe cruciforme présentant le plan de l'église.(Localisé sur le mur sud du choeur)

Eglise Sainte-Croix: Chaire du XVIIIe siècle (M-H)

Eglise sainte-croix:La coupole à nervures est d'inspiration mozarabe comme on peut le voir à celle du palais de l'Aljaferia de Saragosse ou de la mosquée de Cordoue. Cette coupole est soutenue par huit nervures de pierre qui, entrecroisées, dessinent l'étoile du sceau de Salomon. Ce même type de coupole se retrouve à l'église Saint-Blaise de L'Hôpital-Saint-Blaise.

La tour de Grède au quartier sainte-Croix achévera notre très riche visite d'Oloron avec en point d'orgue les remarquables églises sainte Marie et sainte-Croix...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


Ste Judith

Dimanche 05 Mai 2024