Pour que le chemin soit toujours une fête!Pierre CatoireA entendre les échos « Rêves de Compostelle » est devenu pour le milieu jacquaire, un site incontournable qui accueille, aujourd’hui, plus de 10000 internautes par mois ! Merci à eux sur lesquels je compte pour poursuivre la progression et l’amélioration du site à l’aide de leurs judicieuses suggestions !Seul, je me consacre désormais à mon rôle « d’éclaireur » sur la toile, après avoir mis en place et animé bon nombre de structures associatives dont la dernière n’est autre que la Confrérie Fraternelle des Jacquets de France tenue à bout de bras durant 10 années de pur bonheur, à vocation nationale et réduite aujourd’hui comme une peau de chagrin… Le monde associatif est un milieu bien particulier composé de bénévoles venus le plus souvent pour bénéficier des efforts de quelques-uns dans la plupart des cas. Ces structures sont souvent parasitées d’ailleurs par des luttes d’égos intéressées par l’attrait du pouvoir. J’en sais quelque chose ! En ce qui concerne le monde jacquaire je pensais, certainement naïvement, que ces dérives précitées ne pouvaient le pénétrer compte-tenu des valeurs et de l’éthique qu’il représente… grossière erreur ! Les associations jacquaires doivent se préserver de telles situations en se forgeant une âme militante afin de défendre et sauvegarder cet esprit pèlerin empreint de tolérance, d’écoute, de désintéressement et d’amour luttant ainsi contre toute forme d’intérêt personnel et économique surgissant parfois insidieusement ! En conclusion il me plaît de rappeler cette juste citation de Jules Clarétie: « Tout homme qui dirige, qui fait quelque chose, a contre lui ceux qui voudraient faire la même chose, ceux qui font précisément le contraire et surtout la grande armée des gens d’autant plus sévère qu’ils ne font rien du tout. » Je souhaite, en tous les cas, aux structures jacquaires dignes de ce nom à ne pas avoir à méditer sur cette constatation ce qui démontrera un sain fonctionnement et la mise en valeur de l’esprit pèlerin auquel nous devons être, les uns et les autres, très attaché.
|
