Légende des icônes

Nature et chemins

Villes et routes

Intérêt culturel

Difficulté du dénivelé

tampon de l'étape

photo de l'étape

en savoir plus

météo à l'arrivée

hébergement

trace gps et cartes

 

Nota : Le découpage des étapes et les distances présentés sont indicatives: ils sont établis en tenant compte de la présence d'hébergements, de commerces, et de l'intérêt des lieux à visiter. Ils sont modulables à votre souhait: le chemin vers Compostelle est avant tout un chemin de liberté, que vous pouvez adapter en fonction de vos capacités physiques, de vos désirs et de la disponibilité d'un hébergement pour le soir.

Comillas: une agréable cité bien fleurie

39330 Santillana del Mar - 39520 Comillas

Parcours :

Cette étape proposée est de 22,4 km pour 5h40 de pérégrination. On s'échappe de Santillana par un chemin dérobé alors que la brume matinale enveloppe encore le village médiéval. Orena s'annonce par d'étranges tours cylindriques. on songe à un système défensif, à des guetteurs parés à jeter de l'huile bouillante sur les intrus que nous sommes, mais les étranges constructions ne sont que des greniers à maïs . Encore une belle étape, avec des paysages maritimes aux collines chauves balayées par les vents, des vallées au climat tropical où abondent citronniers et bananiers. La richesse patrimoniale ne fait pas défaut: modestes ermitages ou orgueilleuses églises se succèdent tout au long du jour dès Orena, puis à Novales, Cobreces, La Iglesia. La fontaine de los Peregrinos à Cobreces et la ermita de Santiago à Tramalon rappellent si besoin était que nous sommes sur le bon chemin. Juste avant Comillas, le hameau de Concha est un petit bijou discret qui mérite un arrêt. Enfin, Comillas dévoile un centre historique  riche et plein de charme.  Un vent de folie semble aussi souffler sur la ville avec El Capricho, une singulière villa de l'architecte catalan Gaudi et les bâtiments néogothiques et énormes de l'université Pontificale ou du palais de Sobrellano. A proximité de la mer, le cimetière, ceinturé par les murs d'une église en ruine,est également surprenant.

Dénivelé :

description du dénivelé

 

Curiosités :

CIQUENZA, dans la vallée de Novales, doit sa gigantesque église à la folie des grandeurs d'un colon désireux de revenir au pays et qui voulait copier l'église de las Capuchinas de Lima. A cette fin il envoya des plans et de l'argent, mais mourut avant son retour au village et ne vit jamais la construction terminée. L'église San Martin de Ciguenza, édifiée au XVIIIe siècle et encadrée de deux tours, fait face à une demeure patricienne à la façade dorée et blasonnée appartenant à la même famille.

La vallée de Novales, grâce à son micro-climat, permet la culture des citrons, oranges et mandarines.avec leur riche teneur en vitamine C, ils ont évité le scorbut aux émigrants en partance pour l'Amérique. dans le hameau de NOVALES, le pont médiéval a subi des altérations importantes.

La ville de COBRECES comptait comptait dès le Moyen Âge l'hospital del Buen Suceso (l'hôpital de Bon Événement !) qui fonctionnait grâce aux dons des voisins. Le chemin qui menait de cet hôpital à la vieille église de Cobreces s'appelle toujours Camino del Hospital. Côte à côte, deux bâtisses néogothiques de la fin de XIXe siècle dominent la ville de leurs façades pastel: l'abbaye Santa Maria de Villacelis et l'église San Pedro  Advincula . Cependant, non loin de là, le bâtiment conventuel de San José, aujourd'hui abandonné, qui hébergeait des religieuses cloîtrées, est beaucoup plus intéressant d'un point de vue architectural.

A TRAMALON, en bordure de la CA-131, au niveau d'un collet, se dresse une vieille hôtellerie et un ermitage. le sanctuaire, fermé à double tour, abrite une ancienne statue de Santiago. Nous passons  à RUILOBA (La Iglesia) qui eut aussi un hôpital de pèlerins, mais le village ne conserve que l'église curieuse de La Asuncion. L'habitat traditionnel est bien présent et restauré avec goût. la population de ces villages vit principalement de l'élevage et des cultures maraîchères. On traverse successivement les très jolis villages de PANDO et de CONCHA, avec son "ermita" del carmel. Dans ce dernier hameau, la restauration des monuments est poussée à l'extrême, ce qui trahit le lieu de villégiature ou de résidences secondaires.

Selon une légende célèbre dans la culture jacquaire, un cavalier vint à la suite du corps de Santiago que ses disciples ramenaient de Jérusalem, il ne trouva pas de passage pour franchir la ria de la Rabia, le bras de mer qui pénètre à l'intérieur des terres du côté des terres du côté de Cormillas. Il entra à cheval dans l'eau et passa en Galice.Quand il sortit de l'eau, son corps et son cheval étaient couverts de coquillages (coquilles saint Jacques) qui depuis lors servirent d'armoiries au saint et aux pèlerins. Cette légende (une parmi d'autres) atteste de la forte tradition d'une route maritime par la Cantabrie.

Le chemin médiéval passait par COMILLAS (dénommée Hulilias dans un texte de 1547) où un hôpital de pèlerins fut construit en 1547. Elle fut un important centre financier au XVIIe siècle grâce aux profits de la pêche à la baleine, ce qui permit l'édification de l'impressionnante église paroissiale  San Cristobal du XVIIIe siècle. Tout le centre historique renferme de belles bâtisses et des palais blasonnés du XVIIIe siècle après la venue du roi Alfonso XII en 1881. Une architecture originale d'inspiration catalane s'est développée avec entre autres le palais de Sobrellano sorti de l'imagination de Doménech, l'Université pontificale selon les plans de l'architecte catalan Martorell.La construction la plus loufoque est sans nul doute El Capricho, œuvre du célèbre Gaudi, et aisément reconnaissable à l'abondante utilisation de la céramique sur des lignes tarabiscotées. Cormillas possède un ahurissant cimetière encadré par les ruines d'un ancien monastère gothique et dominé par une sculpture de style très pompier, "l'Ange exterminateur" œuvre de Joseph Limona.

Office du tourisme de l'étape: 942 72 25 91

 


Ste Emma

Vendredi 19 Avril 2024